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STICKY BOYS pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
mardi, 17 septembre 2013
 

STICKY BOYS 

http://www.stickyboys.eu   

Remerciements: Roger (Replica Promotion), Le Doctor Feelgood (Paris), Alex, Tom.

Les Sticky Boys, c'est un vrai bon groupe de Rock N Roll. Des gars qui se prennent pas la tête, qui sont sur scène avant tout pour se faire plaisir et pour faire plaisir à leur public. Toujours à fond !!! On est allé les rencontrer pour parler de leur dernier album, « This is Rock N Roll », et c'est Alex, le chanteur et guitariste, qui nous a (bien) reçus.

Bonjour Alex. Première question rituelle, peux tu nous présenter le groupe ?
Salut Yann. Bien je vais commencer par moi comme je suis super poli. Donc moi c'est Alex, guitare chant, Tom à la batterie et aux chœurs, et JB à la basse et aux chœurs également.

Vous vous connaissez depuis longtemps ?
Avec Tom ça fait une douzaine d'année qu'on joue ensemble. On a monté pleins de projets. Du punk, du death, du trash et tout ce que tu peux imaginer. Des projets qui ont toujours avorté au moment de rentrer en studio, et un jour, il y a quatre ans, on a décidé de tout foutre en l'air, de repartir à zéro. Batterie-guitare. On n’avait jamais ouvert notre bouche à part pour faire des chœurs de porc (rires) et on s'est mis à chanter à deux. On a fait des festoches punk. On a fait aussi de l'indie rock, c'était l'époque White Stripes, et on a eu des dates en Allemagne et là on s'est dit qu'il nous fallait un bassiste. On a passé une annonce à la con, et le premier bassiste qu'on a auditionné c'était JB, notre troisième frangin. Et c'était bon.

C'est ce que j'ai lu dans les interviews, vous êtes vraiment comme des frangins ?
C'est ça. On n’a pas le même nom de famille mais on est des frangins. Y a maman qui a été très gentille, très ouverte (rires)

« This is Rock N Roll » est votre dernier album, que pourrais-tu en dire si tu devais en faire la promo ?
C'est un album qui porte bien son nom voilà. C'est juste du Rock N Roll. Tu fous un jack dans un ampli, tu craches trois accords, et avec ça tu te démerdes pour faire des titres. Voilà on a essayé de faire ça.

Vous ne vous prenez pas la tête, moi qui ai eu la chance de vous voir sur scène. T'arrives, t'allumes et t'envoies ?
C'est exactement ça. On a été piocher dans toutes les influences que l'on a. Du Creedence année 70 au trash. Ce qu'on adore c'est ce coté fun, de Nuclear Assault à AC/DC et tous ces groupes comme Motörhead, Metallica et toute la clique.

Il y a un titre dans cet album que vous mettez toujours en avant, « Miss Saturday Night ». Pourquoi celui là en particulier ?
Alors en fait le mec qui nous a "clippé", qui s'appelle Didier Kerbras, qui a fait pas mal de trucs comme BB Brunes, Céline Dion et d'autres, donc pas vraiment du hard rock, mais lui est en fait un fan de hard, et il nous a vu un jour en concert et il nous a dit qu'il aimerait bien nous clipper car il aimait notre énergie, notre chorégraphie, tu sais les guitares qui se lèvent en même temps, et tout ça. Par contre il nous a dit qu'il choisissait le tire, et ça a été "Miss Saturday Night".

Qui c'est qui a eu l'idée de la cover de l'album ?
Ben en fait, c'est un petit peu tout le monde. Ca a été une grosse question que la pochette de l'album. On s'est posé la question si photo, dessin, on ne savait pas trop. Et comme on adore les années 80, 90, qu'on adore les comics, foutre notre gueule en photos sur une pochette, on n’assume pas complètement tu vois (rires), ou alors sur un t-shirt. Alors si on se faisait tirer le portrait par un mec qui assure en dessin. Et là on est tombé sur un mec qui a bossé pour Marvel et qui est fan de hard rock. Il a aimé notre projet et du coup, on a bossé avec lui.

Quand tu regardes la pochette, t'as l'impression qu'il va t'arriver un ovni sur la gueule, style affiche de film fantastique 60 et 70.
Oui, y a de ça aussi. Le truc dans lequel on a baigné quand on était petit, les vinyles de papa et maman, les films "qui font peur" !!

Comment se passent les compos dans le groupe ? Qui fait quoi ? Qu'est ce qui vous inspire ?
Alors, l'inspiration c'est simple. C'est la fête, le fun et le Rock N Roll. On n’est pas là pour faire de la politique. Ca, on en parle entre nous pendant les repas, mais on change vite de sujet parce qu'on n’est pas d'accord (rires). Pour les compos, j'arrive avec des riffs, des idées, et on bosse ça tous ensemble au maximum, on affine, on réécrit. Pas de prise de tête.

Justement, quand vous composez, vous pensez "live" ?
On a fait ça pour notre premier album. En fait on a écrit une trentaine de titres car on a beaucoup tourné avant de faire les recherches de maisons de disques. On a travaillé un peu dans le désordre tu vois. Et donc sur cette base d'une trentaine de titres, on a gardé ceux qui passaient le mieux en live. Tout simplement.

Sur scène, où j'ai eu la chance de vous voir, votre set list, c'est que des compositions ou bien il y a aussi des reprises ?
Alors on fait quelques reprises qu'on essaie d'adapter un petit peu à notre sauce. Actuellement on en a deux qu'on fait régulièrement : « Kids in America » de Kim Wilde car on a tous été un petit peu amoureux de Kim Wilde quand on était gamins (rires), un peu comme tout le monde je crois ... et puis « I Fought the Law » des Clash car on est aussi tous un peu punk dans l'âme. On est parti de la reprise des Clash et on a mis notre petite touche perso.

En parlant de live, est ce que vous avez un "meilleur souvenir" de concert ou au contraire "un pire souvenir" ?
Le meilleur, c'est certainement le concert au Hellfest y a deux ans. On a été tête d'affiche du Metal Corner en ouverture le jeudi. Cinq mille personnes blindées sous un chapiteau, t'appuie sur le bouton Hellfest et t'as cinq mille mains qui se lèvent, c'est juste extraordinaire. Et le pire, c'est un concert où Tom, le batteur, est monté sur scène complètement raide, il s'est fait avoiner la gueule au Picon toute la soirée, bon faut dire qu'on jouait à 1 heure du mat, et ça, ça aide pas quand t'es là depuis l'après midi. Donc nous, avec le bassiste, on a été assez malins pour s'arrêter vers 21h, mais l'autre bonhomme, il est tombé sur des loulous qui l'ont presque fini à l'entonnoir, et donc quand il est arrivé, il en mettait pas une dedans, ça a été une horreur.

Alors, comment on se retrouve dans une pub pour la SNCF ou dans Oceane ?
Alors une pub SNCF, on a été contacté par l'annonceur qui nous dit qu'il cherche un groupe de hard pour faire une pub. On voit les modalités, ça semblait fun, bon un petit peu d'argent, ça aide aussi pour avoir le financement pour l'album, le réalisateur australien, projet vraiment sympa, donc on s'est dit "on y va, banco". Ca aurait pu être une casserole, et il se trouve que tout s'est bien passé. Et pour Oceane, on a travaillé avec une photographe professionnelle pour qui on avait déjà fait des séances photos. Et on est resté en contact. C'était un projet à petit budget, donc ils ont appelé les potes, les connaissances, des zicos à droite à gauche, et on en a fait partie. On a eu cette chance là. Là aussi, ça c'est super bien passé.

Est ce que ça vous a aidé ?
Ah oui, le clip de la SNCF nous a carrément aidé car c'est grâce à ça qu'on a pu jouer au Hellfest, et aussi grâce à ça qu'on a eu des plans sur des scènes correctes à l'époque. C'est sorti avant l'album, donc ça a été notre première image, notre premier clip, notre première carte de visite. C'était le fun et les gens l'ont compris et ça nous a vachement servi.

En France, il y a des groupes qui défendent des causes, vous, vous défendez quoi ?
La Fiesta, voilà. Bon on a des causes perso à côté, mais sur scène, on n’est pas là pour remuer la morosité ambiante. Nous ce qu'on préfère, c'est faire la teuf, on fait une musique qui se prête à ça. Quand t'es dans un bar, que t'as AC/DC qui passe, ben tu tapes du pied, tu bois un coup avec les potes dans la bonne humeur, bref voilà nous ce qu'on défend. Buvez des bières, éclatez vous, oubliez votre semaine à la con, vous vous reposez le dimanche, et revenez le samedi d'après (rires)

Si je te dis que les Sticky Boys c'est du sérieux sans se prendre au sérieux, c'est ça ?
C'est exactement ça. On bosse, on bosse beaucoup. Quand on est en répet, on ne boit pas une goutte d'alcool, on travaille très sérieusement. Alors, en théorie, en concert non plus, enfin avant. Mais y a des fois des exceptions. Mais c'est le batteur (rires).

Vous avez des projets ?
Ben, là, actuellement on a pas mal tourné cet été, beaucoup de bonnes dates, et puis d'autres à venir très bientôt. Une première partie des Elmer Food Beat en Janvier 2014. Ce sont devenu des potes et on va bien s'éclater. Et on devrait retourner en studio, logiquement en février, pour un album au printemps prochain

Qu'est ce qu'on peut vous souhaiter ?
Du Rock N Roll, de l'amour, des copains et ... des bières.

Dernière question qui n'a rien à voir. C'est quoi le dernier album que tu as écouté, à part le votre ?
Ah, c'est pas du récent. « Piece of Mind » de Maiden, un peu de Neil Young et j'ai bien flashé sur Volbeat que j'ai vu au Hellfest. Michael Poulsen, il a une voix, wouah !!! 

Merci Alex
Merci à toi Yann

Propos recueillis par Yann Charles