samedi, 28 septembre 2013
Hard rock city
(Longfellow Deeds Records – Season Of Mist – 2013)
Durée 48’11 – 11 Titres http://www.paperbackfreud.com  Nostalgiques d’un rock’n’roll pêchu et juteux comme on le faisait à la toute fin des seventies, l’heure est venue de ressortir les vestes à patches et les cartouchières pour faire un accueil digne de ce nom à Paperback Freud, combo suédois originaire de Stockholm biberonné au son des Hellacopters et directement installé dans la veine de prestigieux ainés et mentors dans le genre d’AC/DC ! Remarqués en Scandinavie avec un premier effort sorti en 2006, les Vikings ont rapidement envahi le reste de l’Europe avec un second album et c’est tout naturellement qu’ils confirment cette fois avec « Hard Rock City », un pamphlet qui porte carrément bien son nom tant ce qu’il contient s’apparente directement au genre. Pour Jake au chant, Savoy et Rocki aux guitares, Yeti à la basse et Mike à la batterie, l’essentiel est de jouer fort et juste et d’aller taper directement où ça fait du bien, une recette que la paire d’artificiers utilise sans aucune hésitation et en faisant preuve d’une complémentarité qui n’est pas sans rappeler de temps en temps celle de la fratrie Young. A ses côtés, le chant trace la route sur une rythmique bien balancée et installe Paperback Freud sur une sorte de voie royale où les « Shakin’ », « Soul Eaters », « Too Drunk To Tell » et autres « Rock And Roll Star » n’ont pas grande difficulté à aller caresser les tympans les plus exigeants des adeptes du rock, qu’il soit classic, seventies ou encore heavy. Avec des riffs en acier trempé et des mélodies travaillées dans le sens de la longueur, les Suédois se donnent les armes pour faire une razzia en bonne et due forme sur nos terres, et ce n’est pas pour nous déplaire ! Et comme s’il fallait encore mettre un peu plus l’accent sur le côté vintage de l’ouvrage, Paperback Freud le décline au format CD avec un patch brodé en cadeau ou au format double vinyle orange ou noir au choix avec un douzième titre bonus … Let there be rock ? Très certainement, et pas qu’un peu en plus ! |
