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T-BEAR & THE DUKES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 26 septembre 2013
 

Ice machine
(Westman Music – 2013) 
Durée 39’34 – 11 Titres

http://www.tbear.se 

Si l’extrême nord de l’Europe est connu pour ses groupes de metal, on oublie un peu trop rapidement que la Finlande, la Norvège et la Suède sont également un véritable vivier dans lequel les groupes de blues sont d’une part nombreux et d’autre part généralement excellents. Celui de Torbjörn Solberg ne déroge pas à la tradition et si son frontman a adopté le pseudonyme de T-Bear, peut-être pour simplifier la tache des présentateurs, il n’en reste pas moins suédois jusqu’au bout des ongles, quand bien même les influences premières du chanteur et guitariste vont d’Albert Collins à Luther Allison en passant par Albert et Freddie King. Revenu du format septet avec une section de cuivres qui avait enregistré les deux premiers ouvrages du groupe, T-Bear & The Dukes est devenu un quartet avec Jan Lillsäter à la basse, Paul ‘Palle’ Wagnberg aux claviers et Henrik Berg à la batterie et c’est en allant droit à l’essentiel que cette équipe resserrée et fortement ragaillardie nous présente un recueil de onze titres parmi lesquels on remarque forcément neuf originaux soigneusement écrits mais aussi deux reprises choisies, « Ain’t Gone ‘N’ Give Up On Love » de Stevie Ray Vaughan et « Let Me Love You Baby » de Willie Dixon. Très ouvertement inspiré du blues tel qu’on le pratique du côté de Chicago, « Ice Machine » nous séduit invariablement par un jeu de guitare net et sans bavures mais aussi par une rythmique bien en place et enfin des parties de B3, de Fender Rhodes ou encore de Wurlitzer à faire frémir les plus exigeants. On ne se lasse pas des nombreux effets de style d’un groupe de solides routiers de la scène internationale et on regrette quand même un peu de ne pas avoir eu la chance de les découvrir en live lors de la tournée qui les a amenés jusqu’au Benelux en mai dernier tant les « Why Don’t You Stop », « Same Ol’ Tricks », « Things Ain’t Like They Seem » et autres « Hard To Believe » semblent être taillés pour prendre une envergure impressionnante sur scène ! Reste maintenant à espérer que T-Bear & The Dukes parvienne à ouvrir les frontières d’un hexagone qui avait si bien su accueillir son voisin danois Thorbjorn Risager …