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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 24 septembre 2013
Asymmetry
(Sony Music – 2013)
Durée 67’01 – 14 Titres + DVD 100’ environ http://www.karnivool.com  Quinze années après la formation du combo à Perth, les rockers de Karnivool ont quelque peu changé tant au niveau du line up qu’à celui des influences puisque depuis l’arrivée de nouveaux membres au début du nouveau millénaire, c’est à Tool que l’on compare régulièrement le combo australien, et à plus d’un titre soit dit en passant. Pour Ian Kenny et Drew Goddard, le chanteur et le guitariste rescapés de la mouture originelle du band, poursuivre dans le registre metal progressif est une évidence mais évoluer ne l’était pas moins et c’est toujours en compagnie de Jon Stockman à la guitare, Mark Hosking à la basse et Steve Judd à la batterie qu’ils se sont livrés à ce nouvel enregistrement, un mélange subtilement dosé de fureur et de délicatesse posé sur un tapis de rock comme Karnivool sait si bien les tisser mais travaillé avec encore plus de soin au niveau des détails. Pour ce troisième album tant espéré par les fans, le premier depuis 2009, les Australiens ont ainsi mis les petits plats dans les grands et nous présentent non seulement un CD de quatorze titres inédits mais aussi pour se faire pardonner de nous avoir tant fait attendre un DVD « Live At The Forum » présentant treize de ses anciens titres en concert ! Si le premier intérêt d’« Asymmetry » est bien évidemment de nous donner du nouveau matériel à se fourrer dans les oreilles avec des bombes atomiques comme « Nacash », « The Refusal », « Eidolon », « Amusia » ou encore « Float » qui nous dévoilent un groupe en pleine forme au niveau de l’inspiration et de l’interprétation, on ne boudera pas son plaisir en redécouvrant des hymnes comme « Goliath », « New Day », « Dead Man » ou « Set Fire To The Hive » joués sur scène avec un plaisir non feint par un groupe qui évoluait pour l’occasion dans un de ses clubs nationaux favoris. Que du bon donc sur cet « Asymmetry » qui devrait s’installer dans les platines pour un sacré moment si l’on tient compte du côté peu prolixe d’un quintet qui privilégie toujours la qualité sur la rapidité ! A bon entendeur … |
