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VON PARIAHS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 20 septembre 2013
 

Hidden tensions
(Yotanka – Differ-Ant – 2013) 
Durée 37’19 – 12 Titres

http://www.vonpariahs.com

Il n’aura pas fallu bien longtemps pour que les Nantais de Von Pariahs fassent leur trou sur la scène rock actuelle avec une musique brute de décoffrage dans laquelle le rock et le punk se rencontrent sur fond d’énergie très eighties et incorporent naturellement des relents empruntés à Joy Division ou encore Talking Heads. Faire du neuf en s’appuyant sur le passé, le sextet a bien compris que c’était possible et s’est attaché à travailler sur des bases solides qui l’on conduit à proposer un EP qui contenait pas moins de deux tubes, « Someone New » et « Sky Walking », mais aussi à se retrouver aux Transmusicales en 2012 où leur prestation a été plus qu’acclamée. Alors forcément, il devenait de plus en plus pressant de lever le voile sur un premier album dans lequel les accents cold wave et no wave seraient présents de façon équilibrée et c’est en véritables professionnels que ces jeunes gens ont trouvé la recette qui fait mouche, lâchant dans les bacs cet « Hidden Tensions » qui ne s’en laisse pas conter puisque l’on y retrouve la patte de Stefan Brändström qui l’a mixé mais aussi celles de David Odlum et Michael Declerck qui se sont fendus des prises. Des instrumentations soignées jusqu’à la voix précise qui doit énormément aux origines jersiaises de Sam, le chanteur, Von Pariahs nous réchauffe ses deux précédentes pépites et les accompagne au passage de nouvelles craqueries comme « Carolina », « At The Fairground », « Under The Guns » ou encore « Debauchery » pour en arriver à un album où rien, mais alors rien du tout n’est à jeter ! Que l’on soit plutôt dansant, plutôt sautillant ou carrément bondissant, il y a forcément dans ce premier effort de quoi réjouir les plus difficiles et à n’en point douter, c’est par la scène que Von Pariahs finira par s’imposer comme un des groupes majeurs de na scène nationale, voire pourquoi pas internationale ! Voilà la meilleure des réponses à apporter aux oiseaux de mauvais augure qui nous annoncent la mort du rock français depuis déjà quelques décennies …