| DAVE MARTONE / GLEN DROVER
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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 13 septembre 2013
Live at Metalworks
(Magna Carta Records – 2013)
Durée 76’34 – 14 Titres + DVD 110’ environ http://davemartone.com/
http://www.glendroverband.com/
http://www.magnacarta.com  Comment résister au plaisir de se replonger sur deux concerts exceptionnels donnés dans le cadre du Metalworks le 25 septembre 2011, des prestations diffusées en direct dans une soixantaine de pays et regardées simultanément sur la toile par plus de vingt cinq milliers de spectateurs ? Alléchant programme que celui de ce digipack CD + DVD puisqu’il réunit dans la même enveloppe le guitar hero canadien Dave Martone et son homologue et compatriote Glen Drover, connu plus particulièrement pour sa participation à Megadeth. Deux pointures donc, pour un ouvrage qui compile non seulement l’intégralité de leurs prestations du jour sur le DVD mais aussi une sorte de best of de sept titres chacun sur le CD, de quoi réjouir les fans de l’un et de l’autre mais aussi l’amateur lambda puisque le contenu musical nous réserve plus d’une surprise, et qu’elles sont toute bonnes ! On commence donc avec le trio du virtuose Martone qui nous délivre quelques-unes de ses perles personnelles mais qui nous envoie également sans sourciller sa relecture du « Bossa Dorado » de Dorado Schmitt ou encore le « Devil Went Down To Georgia » du Charlie Daniels Band et enfin le « Crush Of Love » de Joe Satriani sur lequel il invite Glen Drover à chausser une de ses fameuses guitares Dean pour un duel aussi confraternel que viril ! Le même Drover nous convie ensuite pour sa part à une visite en règle de ses compos et de celles de son claviériste Jim Gilmour qui évolue également dans Saga mais aussi du « Filthy Habits » de Zappa pour finir sur une version épatante du « Symphony Of Destruction » de Megadeth où Glen prend le micro et où Dave Martone joue les guests de luxe. Véritable plongée en apnée au cœur du jeu de guitare de deux artistes aux styles différents mais complémentaires, « Live At Metalworks » se veut autant une démonstration technique qu’un concentré de feeling durant lequel l’un et l’autre des artificiers donne autant de plaisir qu’il en reçoit. La qualité des images est un plus indéniable qui met assez habilement l’accent sur les détails propres au style de chacun, des prouesses que l’auditeur pourra essayer de reproduire lui même puisque l’ouvrage est livré avec un mediator aux couleurs du label Magna Carta ! Et pour les non pratiquants, il sera toujours temps d’aller faire un tour du côté des bonus et de la galerie photo rapportés des coulisses du concert … Que l’on soit guitariste averti ou simple amateur, voilà un album qui se montre digne d’intérêt ! Dans tous les bons bacs depuis le 10 septembre … |
