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VOLBEAT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 09 septembre 2013
 

Outlaw gentlemen & shady ladies
(Vertigo – Universal – 2013) 
Durée 58’46 – 14 Titres

http://www.volbeat.dk/ 

Au jeu des questions qui ne rapportent rien, à part éventuellement notre estime, vous avez quinze secondes pour nous dire quel est le groupe qui rassemble à lui seul des influences allant d’Elvis Presley et Johnny Cash à AC/DC et Metallica et qui distille depuis une douzaine d’année une musique à la fois classique et originale, faite d’une part de rock, d’une autre de punk et d’une dernière de metal ! Un indice ? Ils sont Danois … Bravo, c’est bien de Volbeat dont il est question, mais avouez quand même qu’on vous a bien aidé sur ce coup là ! Après deux ans de tournée avec son dernier opus en date, « Beyond Hell / Above Heaven », et riche d’un nouveau guitariste, Rob Caggiano, venu seconder le frontman Michael Poulsen, le combo viking installe son nouveau pamphlet dans nos bacs et s’efforce de confirmer tout le bien que l’on pouvait penser de lui, même si rien n’est gagné d’entrée de jeu. Porté par une rythmique impeccable avec Anders Kjølholm à la basse et Jon Larsen à la batterie, Volbeat renouait donc au printemps dernier  avec le public à l’occasion d’un cinquième album au concept inattendu, un opus entre far west et western qui se révélait aussi prometteur que risqué, du moins sur le papier ! Le passage par la platine a l’avantage de mettre tout de suite les cartes sur la table, soit on adore, soit on déteste, et pour tout avouer je suis plus proche de la première que de la seconde solution tant « Outlaw Gentlemen & Shady Ladies » est un recueil riche de détails et de bonnes idées. L’intro bluesy en diable brouille quelque peu les pistes, « Let’s Shake Some Dust » laissant entrevoir un instant ce que l’opus ne sera finalement pas, un bon gros skeud de blues old school, et Volbeat laisse bientôt le ton monter d’un cran en plombant ses riffs sans pour autant renoncer à laisser entrer une dose de pop et une autre de groove dans une musique qui, du même coup, se disperse un peu mais ne se perd jamais vraiment en cours de route. En à peine une heure, les desperados nous font le coup fumeux du « Nameless One », du « Hangman’s Body Count » ou encore du « Doc Holliday » mais nous sortent également de leur poche revolver deux invités, et non des moindres puisque l’on croise King Diamond en personne sur « Room 24 » et Sarah Blackwood sur « Lonesome Rider » ! Pas mal non ? Alors forcément, le virage adopté cette fois ne plaira pas à tout le monde, mais tout bien pesé, Volbeat a eu le mérite et le courage d’essayer quelque chose de différent et rien que pour ça, on respecte !