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JAMIAH ON FIRE & THE RED MACHINE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 08 septembre 2013
 

Takin’ The Stage
(ZEB Productions – 2012) 
Durée 31’36 – 12 Titres

https://www.facebook.com/pages/Jamiah-On-Fire-and-The-Red-Machine/151031874947035

Ne vous fiez surtout pas à leur jeune âge, ces trois musiciens originaires de Calumet City, dans la banlieue sud de Chicago, jouaient déjà ensemble depuis quatre ans lorsqu’ils ont enregistré ce premier album commun dans lequel la raison d’être et les couleurs dominantes sont blues, blues rock, soul, funk et rhythm’n’blues. Treize ans après avoir touché sa première guitare, Jamiah Rogers qui en avait seize au moment de l’enregistrement faisait déjà figure de prodige et affichait clairement les capacités d’un virtuose que l’on peut comparer légitimement à Jimi Hendrix, rien que ça ! A ses côtés en studio mais aussi sur les plus grandes et les plus prestigieuses scènes nord-américaines puisque le trio a joué au Festival International du Blues de Tremblant au Québec ou encore au Youth Showcase de l’International Blues Challenge de Memphis, Kenyonte Dilworth, jeune bassiste de dix ans, et Jalon Allen, batteur de douze ans, ne se contentent pas de faire de la figuration et imposent un rythme d’enfer à la dizaine de pièces originales que Jamiah On Fire & The Red Machine a compilé sur cette rondelle à la fois brûlante et explosive ! La diversité des genres proposée en à peine plus de trente minutes ne joue pas à l’avantage de l’homogénéité de l’ouvrage mais plus que l’album de référence d’un groupe mur et établi, « Takin’ The Stage » est avant tout la carte de visite un peu tape à l’œil, mais c’est tout ce qu’il y a de plus naturel, d’un groupe qui ne demande qu’à prendre du coffre au fil des années à venir et des concerts qui les marqueront ! Avec des compos de la trempe d’un « Got Me Running », « When Opportunity Knocks », « Good Bye » ou encore « Use Everything Your Have », Jamiah et consorts pourraient bien un jour marcher dans les traces d’un Lucky Peterson par exemple, et c’est tout le mal que l’on puisse leur souhaiter tant leur musique fait plaisir à entendre et laisse entrevoir une marge de progression impressionnante … Bon sang ne saurait mentir !