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HENRIK FREISCHLADER BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 01 septembre 2013
 

Live in concerts
(Cable Car Records – 2013) 
Durée 76’01 +  72’33 + 61’24 + 56’30 – 9 + 9 + 11 + 6 Titres

http://henrik-freischlader.de/  

On le sait depuis belle lurette, ce chanteur et guitariste allemand qui affiche fièrement la trentaine est un inconditionnel du live, un exercice qu’il pratique jusqu’en studio quand il s’y retrouve attiré pour proposer à ses fans de nouvelles œuvres ! Disciple d’Albert Collins et d’Albert King mais également influencé par des artificiers notoires comme Gary Moore, Jimi Hendrix ou Stevie Ray Vaughan, Henrik Freischlader est régulièrement comparé à Eric Clapton pour ce qui est de la voix et c’est en réunissant toutes ces particularités dans le même panier que l’autodidacte féru de blues et de rock nous présente une fois encore une tranche de vie pour le moins croustillante puisqu’elle rassemble sur pas moins de quatre rondelles non pas un mais bel et bien deux concerts, le fameux « Show N°47 » du non moins fameux « Still Frame Replay Tour » de 2011 que l’on avait déjà découvert au format DVD et le « Show N°27 » du « House In The Woods Tour » mis en boite à Hanovre durant l’été dernier … En trente cinq titres parmi lesquels on compte nombre d’originaux mais aussi quelques covers du Voodoo Child mais aussi de Fleetwood Mac ou encore des Beatles, le guitariste et ses complices, Moritz Fuhrhop aux claviers, Theofilos Fotiadis à la basse et Björn Krüger à la batterie, nous entrainent dans un univers où la guitare est à la fois versatile et inspirée et où les morceaux de bravoure alternent avec les passages plus délicats voire carrément intimistes. On se régale ainsi de pièces d’orfèvrerie magistralement orchestrées comme « The Blues », « The Bridge », « Do Did Done », « Nowhere To Go » et autres « Hear You Talking » mais aussi de l’enchainement irrésistible de « Crosstown Traffic » et « Foxy Lady » sur la fin de l’acte 2 ou encore de l’époustouflante relecture de « Come Together » servie en toute fin d’ouvrage. En près de quatre heures et demie de live, le Henrik Freischlader Band prouve par l’exemple que jouer du blues est non seulement une passion, mais aussi un véritable art de vivre que le guitariste et ses sidemen cultivent de fort belle manière. A découvrir dans la platine mais plus encore sur scène, en espérant que la tournée annoncée pour le printemps prochain nous ramène l’artiste du côté de l’hexagone …