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JUSTIN SALADINO BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 26 août 2013
 

Sometimes called the blues
(ZEB Productions – 2012) 
Durée 23’43 – 5 Titres

https://www.facebook.com/justinsaladinomusic 

En attendant un premier album que le trio nous promet pour 2013, le Justin Saladino Band nous envoie en guise d’apéritif son excellent premier EP enregistré l’an dernier, « Sometimes Called The Blues », un ouvrage qui lui aura ouvert les portes de grands rendez-vous québécois comme le Festival de Jazz de Montréal où il aura été interprété pour la toute première fois devant une foule conséquente. Issu d’une famille de musiciens, Justin Saladino interprétait bien avant son dixième anniversaire les morceaux de ses idoles, de Jimi Hendrix à Stevie Ray Vaughan en passant par Buddy Guy, trouvant petit à petit son style et finissant tout naturellement par partager la scène avec des grand noms du blues tels que Ronnie Baker Brooks, Kenny ‘Blues Boss’ Wayne, Steve Marinner ou encore Paul Deslauriers. Accompagné de Hans Blichert à la basse et Khayman McColgam à la batterie, le récipiendaire du Lys Blues de la Révélation 2008 avec le groupe Runaway Slide nous laisse aujourd’hui profiter de ses talents de riffeur et bien entendu de soliste sur quatre covers pas piquées des vers mais aussi sur une pièce originale, « Misery », qui permet d’espérer beaucoup d’autres compositions pour l’avenir. De l’incontournable « Hideaway » de Freddy King qui se panache avec beaucoup de naturel au « Rude Mood » de SRV jusqu’à la relecture d’une « Izabella » prête à vous ramener le Voodoo Child de l’au-delà en passant par le « Goin’ Down Slow » popularisé par Howlin’ Wolf et Bobby Bland ou encore le « Southbound » des Allman Brothers, Saladino et consorts font la part belle à un blues rock comme on l’apprécie, une musique qui ne lésine jamais sur les effets de manche et les plans un peu frime mais qui vous en donne plus que votre compte grâce au talent d’un jeune virtuose qui est loin d’avoir dit son dernier mot ! Que celui qui ne s’est jamais laissé tenter par une relecture dégoulinante de « Hideaway » lui jette la première pierre …