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LAURA RAIN & THE CAESARS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 15 août 2013
 

Electrified
(Autoproduction – 2013) 
Durée 46’06 – 10 Titres

http://www.laurarain.net

Si l’on vous dit pas que Laura Rain est une chanteuse de soul, de rhythm’n’blues et de blues originaire de Detroit, vous n’aurez pas grand mérite à le deviner rapidement vous même tant la musique qu’elle propose en compagnie de son groupe, The Caesars, fleure bon les meilleurs relents de la Motown … Et pourtant, au lieu de se contenter de surfer sur la vague levée par ses prestigieux ainés, la diva s’efforce également de se forger un style et une personnalité qui lui sont propres, des ingrédients indispensables pour sortir du lot que Laura, qui avec ses prestation ardentes a fait les belles heures des salles de spectacles des plus grands hôtels de luxe et des casinos du pays, travaille depuis plus de dix ans au quotidien. Pour l’accompagner sur ce nouveau projet discographique baptisé « Electrified », la chanteuse a pris soin de bien s’entourer et c’est en compagnie du guitariste George Friend, son complice au sein du projet George & Laura qui a également été le sideman de luxe de Janiva Magness, mais aussi de Phil Hale aux claviers et Ron Pangborn aux drums, qu’elle en est arrivée à graver dans le marbre une dizaine de pièces originales qui se parent de mille couleurs. Des cuivres pour agrémenter le tout et voilà Laura Rain & The Ceasars qui nous transportent des couleurs du jazz new yorkais jusqu’à celles de la soul façon Detroit mais aussi Los Angeles et Memphis, la guitare se voulant pour sa part très verte et très enjouée pour nous offrir de véritables trésors empreints de blues, de sa déclinaison rhythm’n’blues jusqu’à son versant plus blues rock. Chanteuse au timbre particulièrement chaud et racé, la maitresse de cérémonie inonde l’album de son talent et de son charisme et nous offre sans la moindre arrière pensée des « Sunset », des « Four Long Years », des « No Good Love » et des « This Old House » dans lesquels on retrouve des influences parfaitement maitrisées qui vont d’Etta James à Aretha Franklin en passant par James Brown ou encore Bobby Blue Bland. Voilà un album qui ne fait absolument pas mauvaise figure quand on le présente au milieu de ceux sortis de chez Chess ou Stax et bien entendu de la Motown, à se procurer d’urgence donc pour tous les amateurs du genre !