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ANNA C. & BARBICHE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 09 août 2013
 

L’amour vache
(Autoproduction – 2013) 
Durée 48’50 – 13 Titres

http://www.noomiz.com/annacetbarbiche 

En trois ans et deux cent cinquante représentations, le spectacle que donne le duo nancéen Anna C. & Barbiche a fait ses preuves aux quatre coins de l’hexagone et c’est à la force de leurs deux voix mais aussi d’une association piano et batterie que les deux complices ont durablement fait leur trou sur une scène sur laquelle le swing, la chanson à textes, le rock et l’humour, souvent noir, font à chaque fois bon ménage. Un premier album éponyme arrivé en 2011 avait laissé entrevoir une philosophie à prendre au douzième degré et un bagou hors du commun, c’est en confirmant par l’exemple avec « L’amour vache », une sorte de scène de ménage musicale ou de règlement de compte discographique, que les Lorrains enfonceront un peu plus profondément le clou à l’automne ! Treize titres qui déclinent sur un ton pas piqué des vers les relations tumultueuses d’un couple qui se cherche, et qui en général se trouve, au travers de morceaux déjantés comme « Je t’emmerde », « Chabal vs Hayek », « Con-Sensuelle », « C’est ma place » ou encore « La recette du malheur », la méthode est simple mais elle marche à coup sur. Souvent poétique, parfois vulgaire, mais juste ce qu’il faut, la musique d’Anna C. et Barbiche trace une ligne imaginaire de Zappa jusqu’aux Rita Mitsouko et s’amuse à louvoyer autour pour mieux nous emmener dans des délires tellement ultimes que l’on se demande parfois si cela ne va pas, à un moment ou à une autre, véritablement déraper. Volontairement fausse quand elle se lance dans des cris hargneux, la voix d’Anna C. est un pur régal que l’on se plait à suivre, à gouter sans aucune modération tant les textes soigneusement construits qu’elle distille sonnent vrais et sincères et sont tranchés au plus proche de l’os pour ne pas perdre une seule once de saveur, qu’elle soit humaine ou plus simplement populaire. Rejoint par une foule d’invités hétéroclite lors de l’enregistrement, le tandem ponctue ses vers d’une trompette, d’un cor, d’un banjo ou d’une contrebasse et y gagne encore un peu en sensualité ! Vivement octobre …