Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

NDIDI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 05 août 2013
 

Dark swing
(Universal Music Classics & Jazz France – 2013) 
Durée 44’20 – 11 Titres

http://ndidio.net

Cette Canadienne d’origine nigériane a été remarquée en France lors de la sortie de son troisième ouvrage, « The Escape », et si son prénom signifie patience dans la langue de son père, la jeune femme revendique ouvertement être tout le contraire et assume entièrement cette contradiction ! Partie s’installer à New York en 1998, Ndidi se fera remarquer en participant aux nombreuses soirées open mic de la grosse pomme et se retrouvera rapidement invitée à écrire pour les rappeurs tout en subissant les avances répétées des producteurs locaux qui la verraient bien se produire dans le R&B … Et contre toute attente, l’artiste traverse la frontière et s’installe à Toronto en 2001, y fréquente autant le monde du hip-hop que celui du blues et se retrouve, une guitare autour du cou, à enregistrer ses premières pistes qui donneront bientôt naissance à un album, puis à d’autres. Débarquée à Paris pour les besoins de sa promo, Ndidi tombe amoureuse de la France et y enregistre même un album, profitant de l’occasion pour perfectionner son style et se faire un nom dans l’hexagone, un exercice qu’elle renouvelle avec « Dark Swing » puisque ce nouvel opus a été écrit entre Paris et Los Angeles en collaboration avec Joel Shearer pour finalement être mis en boite à Hollywood. Entre soul, blues, folk, pop et world, la diva y évoque une relation qui n’aura duré qu’un an et qui la laissera le cœur brisé, sa musique y trouvant du même coup une certaine profondeur, une forme d’urgence partagée entre le besoin d’extérioriser sa peine et celui de se souvenir des meilleurs moments … On y croise des chansons dans lesquelles la voix de Ndidi est une pure merveille, des titres comme « Once Again », « Engine Gone Cold », « Sugar Man » ou « Why Can’t You Be Mine » partagés entre tristesse contenue, vraie mélancolie et espoir de jours meilleurs, l’ouvrage se faisant à la fois très personnel et particulièrement prenant avec des morceaux denses et immédiatement identifiables. Les fans de Tom Petty y trouveront eux aussi leur compte puisque Ndidi termine l’ouvrage avec « Yer So Bad », mais outre cette cover, c’est l’album dans son entier qui transpire le talent et la classe ! A découvrir dès le 26 aout …