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GABRIEL SAGLIO & LES VIEILLES PIES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 29 juillet 2013
 

Gabriel Saglio & Les Vieilles Pies
(LVP – L’Autre Distribution – 2013) 
Durée 57’27 – 15 Titres

http://www.gabrielsaglio.fr

Chez les Saglio, l’art fait partie du patrimoine génétique de chacun et dans la fratrie de cinq individus dont il est issu, on trouve un violoncelliste de stature internationale, Matthieu, ou encore un magicien, Etienne … De son côté, Gabriel Saglio a formé son premier groupe il y a dix ans, l’a baptisé Les Vieilles Pies et a enregistré avec lui en 2010 une première œuvre aux sonorités majoritairement klezmer, s’offrant au passage un duo avec la chanteuse JUR et y gagnant à la force de son talent ses premières lettres de noblesse. Une année passée en Afrique ouvriront à l’artiste d’autres horizons et c’est un second opus encore plus métissé que nous proposent cette fois Gabriel Saglio & Les Vieilles Pies, un ouvrage où les chœurs du Mali se mélangent à la jig irlandaise et où la clarinette de Gabriel se laisse parfois rattraper par le rap des MC de Tel’Aviv ou par l’electro d’Anakronik Electro Orkestra. Entre organique et synthétique, la musique de cette nouvelle œuvre éponyme se charge de porter au public des histoires universelles et on se laisse aller à chercher des influences pour mieux qualifier les différents morceaux, Touré Kunda pour l’un, Jacques Brel pour l’autre, La Rue Kétanou parfois aussi … Des Balkans à l’Afrique et passant par Israël et par l’Europe, Gabriel Saglio & Les Vieilles Pies dessinent un paysage idéalisé, une sorte de ligne d’horizon dans laquelle chacun peut se reconnaître et apprendre à s’accepter lui même tout en acceptant l’autre et ses différences, le résultat nous entrainant sans contrainte de « Frontière » du « Balcon de l’Orient » à « La valse des niglos » ou de « Dansons » à « La courtille », avec à chaque fois énormément d’inspiration et au moins autant de savoir faire. Voilà un de ces albums qui se plaisent à surprendre l’auditeur au détour de chaque piste et forcément, on aime autant s’y perdre que s’y retrouver !