mercredi, 24 juillet 2013
Feast
(UDR – EMI Music – 2013)
Durée 49’41 + 71’13 – 9 + 15 Titres http://www.annihilatormetal.com  Près de trois décennies après sa création à Ottawa, Canada, Annihilator reste le projet personnel de son seul membre permanent, le guitariste Jeff Waters, qui a depuis 1984 fait jouer au jeu des chaises musicales une pléiade de musiciens pour en arriver à proposer toute une palanqués d’ouvrage sur lesquels se seront succédés une dizaine de chanteurs, au moins autant de bassistes et à peu près le double de batteurs ! Et pourtant, contre vents et marrées, le combo heavy trash a toujours réussi à fédérer derrière lui une cohorte de fans qui boit une à une chacune de ses sorties, la prochaine annoncée pour fin aout n’étant autre que « Feast », cette nouvelle tartine accompagnée dans son édition limitée par un deuxième ouvrage bonus baptisé « Re-Kill ». Vingt quatre titres pour le prix de neuf, autant dire que l’amateur de bonnes choses va se régaler, d’autant que dans sa cuvée 2013, Annihilator persiste et signe avec le même chanteur et guitariste, Dave Padden, qui tient le micro depuis maintenant une dizaine d’années, un record de longévité aux côtés de Jeff Waters ! On passera rapidement sur la galette bonus qui a tout de même le mérite de réunir les titres les plus populaires des Canadiens pour essentiellement s’attacher à la découverte des neuf nouveautés qui laissent tout le monde, même les plus blasés, sur le cul ! Puissant, inspiré, plein de détails et chargé d’ambiances plus folles les unes que les autres, « Feast » est à classer sans la moindre hésitation parmi les très bons albums d’Annihilator, les excessifs diront même parmi les meilleurs, un choix pas forcément facile à assumer mais somme toute assez simple à étayer si l’on s’en réfère à son contenu. Au rayon des (bonnes) surprises, on citera en vrac les « No Way Out », « No Surrender » ou « Fight The World » mais aussi la ballade « Perfect Angel Eyes » qui se veulent le prolongement naturel de vieilles pépites toujours très attirantes comme « Fun Palace », « Welcome To Your Death », « Stonewall » ou encore « Refresh The Demon ». Si quelqu’un a un jour douté de la capacité qu’avait Annihilator à se renouveler à l’infini, il peut dès à présent attraper son mouchoir et se mettre à le manger ! |
