|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
|
vendredi, 19 juillet 2013
Sujet #0
(Autoproduction – 2013)
Durée 32’09 – 7 Titres http://www.mind-music.net  Initié en 2006 par trois jeunes gens installés à Istres, Mind est un projet original qui mélange avec beaucoup d’inspiration des ingrédients venus du jazz et de la funk avec du metal, et non des moindres puisque côté références, on cite sans sourciller des groupes comme Watcha, Meshuggah, Chimaira ou encore Tool ... Autant dire que le combo des Bouches du Rhône ne fait pas dans la dentelle et que pour ses membres fondateurs, Gaël au chant, Thibaut à la basse et Edouard à la batterie, mais aussi pour François qui les a rejoints à la guitare en 2011, l’idée est de pousser les voyants dans le rouge tout en conservant un sens très propre et très poussé de la mélodie est omniprésente. Fort de la particularité et de la forte diversité de ses influences, Mind trace sans trop de difficultés les contours de son œuvre et nous la présente aujourd’hui avec un premier EP qui fait un peu office de pilote d’un premier album qui devrait plus ou moins rapidement voir le jour si l’on en croit non seulement la qualité mais aussi l’originalité de ce qui nous est offert sur « Sujet #0 ». Des riffs en béton armé aux ambiances plus soft, Mind nous transporte sans ménagement dans des univers complexes et changeants qui n’en finissent plus de surprendre mais aussi de séduire, la présence d’un « Sanity Jazz Song » entre des pièces comme « Behind The Veil » et « Get The Fuck Up » ou encore l’intro de « Black Days » rendant parfois les choses quelque peu improbables mais formidablement intéressantes. D’une qualité technique impressionnante, « Sujet #0 » construit solidement et on l’espère durablement les fondations d’un groupe qui n’a pas fini de faire parler de lui, et en bien s’il vous plait ! Si vous trouvez l’album sous l’étiquette metal extrême, ne vous arrêtez pas à un premier avis fait d’idées reçues, Mind pourrait bien vous faire changer d’avis voire même vous convertir aux guitares saturées et aux cris de bêtes blessées … On parie ?
|
