mardi, 16 juillet 2013
II
(Autoproduction – 2013)
Durée 49’40 – 12 Titres http://www.westbound.fr  Grand amateur de blues, de folk et d’americana, Westbound est un de ces combos qui ne se posent pas de questions inutiles et qui jouent leur musique comme ils l’entendent, les Normands ayant à chaque fois à cœur, que ce soit à la scène ou dans la platine, de partager au mieux leur très grande culture des genres et leur talent pour ce qui est de les unir en une seule et même harmonie. Laurent Choubrac à la guitare et au chant, Didier Fleury aux guitares, Thierry Thomas à la basse et Marc Mitou à la batterie mènent en parfaite intelligence leur barque et après une apparition remarquée au Tremplin des RDV de l’Erdre l’an dernier, c’est un nouvel album qu’ils proposent à leur public, celui qui les suit avec une certaine assiduité aux quatre coins du Calvados mais aussi plus loin quand l’occasion se présente. Quelques invités aux harmos, à l’orgue ou encore aux chœurs et voilà Westbound avec de quoi nous régaler en douze morceaux, dont onze originaux quand même ! Acoustique ou électrique, blues ou folk voire même parfois un peu jazzy ou carrément funky, loin de se poser la question, l’auditeur apprécie en découvrant « II » le côté racé de la voix, le jeu précis des guitares, la sensualité de la rythmique et plus généralement la qualité indiscutable de titres comme « Don’t You Know », « I Don’t Mind Falling For You », « Talking Cheap » et autres « Let’s Roll The Dice ». Au jeu de la sincérité, Westbound a choisi de ne pas tricher et de créer ses morceaux en Anglais, sans essayer d’aller rivaliser avec un Bob Dylan avec ou un Son House mais en s’efforçant de trouver sa propre voie, sa propre sensibilité, une attitude qui paie jusque sur l’unique traditionnel revu et corrigé pour l’occasion, le fameux worksong « Take This Hammer » que l’on avait déjà vu sous toutes sortes de coutures mais qui, avec le quartet, parvient à trouver une couleur intéressante et même un très léger gout de pomme ! Confirmant toutes les bonnes impressions laissées par leur précédent effort, « Painted Signs », les Westbound s’ouvrent là quelques portes de plus et devraient rapidement se retrouver parmi les formations qui comptent pour tout ce qui est des musiques américaines, noires et blanches confondues. A suivre de près donc ! |
