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NINA ATTAL pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
lundi, 15 juillet 2013
 

NINA ATTAL 

http://ninaattal.com/

Nina Attal et son groupe cartonnent avec l’album « Yellow 6/17 ». Elle arpente les routes de France mais aussi d'Europe pour offrir aux spectateurs sa musique qui est un mélange de soul et de blues énergique, rehaussé de puissants solos de guitares et pimenté par la chaleur des cuivres. Il était temps de la retrouver pour faire un point sur son parcours et sur le futur.

Bonjour Nina, ça fait longtemps qu'on ne s'était plus rencontrés. Ton album « Yellow 6/17 » a bien marché. Tu t'attendais à un tel succès ?
C'est vrai qu'on est bien contents que cet album ait bien plu. Cela nous a permis de faire pas mal de dates, des tournées, et surtout cela nous a aidé à nous exporter en Allemagne, en Hollande, et dans pas mal de pays d'Europe. Et ça a l'air de plaire, nous en sommes très satisfaits et surtout que cela continue comme ça. Même si le prochain album sera un peu différent musicalement. Mais je ne vais pas tout dévoiler.

Justement en parlant musique, tu t'es orientée vers la soul tout en conservant une base de blues. Tu crois que ces deux styles sont obligatoirement liés ?
Oui, forcément. Comme dans la musique noire américaine, tout vient du blues à la base. Et donc la soul, le funk, et par la suite le rap sont des dérivés du blues.

Comment se passent les compositions chez Nina Attal et son groupe. C'est toi ou vous bossez à plusieurs ?
"Chez Nina" (Rires). Effectivement ça se passe comme ça, chez moi. Avec Philippe Devin qui est le guitariste du projet, on écrit et on compose tous les morceaux. En fait on fait un peu ce qui nous passe par la tête, et si ça nous plaît, on écrit, on réécrit et on arrange les morceaux ensemble. Et pour le moment ça se passe plutôt bien.

On va parler justement du groupe. Est ce que tu peux nous présenter les autres musiciens "de base" du groupe ? Car on sait que de temps en temps, d'autres viennent ponctuellement participer à des concerts …
Ce sont toujours les mêmes qui me suivent depuis longtemps maintenant. Ils sont fidèles et c'est vraiment cool. Julien Audigier à la batterie, Thomas D'Arbigny à la basse, Damien Cornélis aux claviers, Vincent Payen aux trompettes, Sylvain Fétis au sax, et Philippe Devin donc à la guitare. Et de temps en temps on a aussi Laurian Daire au piano, Bertrand Luzignon au trombone et Julien Duchet au sax alto.

C'est là que je voulais en venir. On trouve beaucoup de cuivres dans tes albums et sur scène. Ca apporte du poids et de la chaleur dans ta musique ?
Oui, et ça donne une couleur encore un peu plus funky. Et esthétiquement parlant c'est très intéressant aussi. Le fait d'être proche dans la vie autant que sur scène, on se permet de faire des petites chorégraphies, histoire de bien rigoler entre nous et d'apporter une petite touche sympa pour le public. Mais pour en revenir au côté musique, ça apporte un côté festif et énergique.

Allez, c'est le moment de parler du prochain album. C'est pour bientôt ?
Pour le moment on n’a pas encore de date de sortie à donner. Ce sera, je pense, en début d'année prochaine. On travaille beaucoup dessus !

Musicalement tu restes dans le même style ? Tu changes tout ?
Alors, ça ne sera pas totalement différent, parce que ce que l'on fait aujourd'hui, c'est ce qu'on aime. Mais il y aura des influences un peu autres qu'actuellement. Mais je vous en dis pas plus, je vous laisse la surprise.

Tu as déjà le titre de l'album ?
On a déjà une idée, mais on ne s'est pas encore tout à fait déterminés. Pour l'instant on se concentre principalement sur la musique et sur le contenu, et après on verra la forme et le nom.

Tu as mis en ligne sur Facebook un petit passage d'un des morceaux à venir, pour faire patienter tes fans, c'est important de communiquer avec eux ?
C'est vrai qu'il y a une attente, qu'on nous en parle régulièrement dans les concerts, et c'est vrai aussi qu'on met un peu de temps à sortir ce nouveau disque car c'est toujours difficile un second album. Il faut en même temps plaire à nos fans, aller vers d'autres choses, en tous cas différentes de ce qu'on a proposé, et puis il faut aussi que tu confirmes donc on t'attend forcément un peu. Alors on se donne le temps de bien faire, on ne se précipite pas. Et pour nos fans qui nous sont fidèles et qui nous suivent, on dévoile un petit peu, histoire de les faire patienter. Un petit aperçu en quelque sorte de ce que sera le futur album.

Quelles sont pour toi et Philippe, puisque vous composez à deux, vos références musicales ?
Oh c'est assez vaste. Mais c'est bien sûr le blues version BB King, Albert King, Albert Collins, Stevie Ray mais aussi James Brown, Stevie Wonder, Prince. Des trucs un peu plus rock comme Kravitz. Voilà entre autres ce que sont nos influences, mais on essaie d'avoir quand même notre propre touche, notre propre son. Notre truc à nous quoi (Rires).

Sur scène, pour votre set list, vous n'avez que des compos ou bien vous avez aussi des reprises ?
Alors généralement on ne joue que des compos. Mais de temps en temps on se fait plaisir avec des reprises. En fait rien n'est réellement décidé à l'avance. C'est selon les soirs en fait. Histoire de ne pas toujours faire que la même chose.

En préparant cette interview, j'ai revu des images du concert au Festival de Jazz à Montréal, c'était énorme ?
Ah oui, énorme. On a joué devant 50.000 personnes. Tu te dis "mais ils m'écoutent tous ces gens là". C'est un peu comme si tu jouais dans le Stade de France quoi. Un grand moment et une expérience incroyable.

C'est un de tes meilleurs souvenirs ?
Oui, c'est sûr. On en a pleins d'autres, mais celui là est particulier. C'est impressionnant et j'aimerais bien pouvoir revivre ça un de ces jours.

Après un des meilleurs, il y a un pire ?
Forcément oui, il y en a quelques-uns. Un des derniers, c'était il n'y a pas si longtemps que ça dans le Sud Ouest. On a été super bien accueillis, c'était vraiment très sympa. Malheureusement il y a eu des coupures de courant pendant qu'on était sur scène, cinq ou six fois pendant le concert, donc c'était franchement difficile. Et c'est vrai qu'à la fin tu en as un peu marre, mais bon … Voilà ça fait partie d'un des pires.

Vous avez pas mal de dates, le planning pour 2013 est bien rempli, mais vous trouvez quand même le temps de bosser ?
Oui, parce que tu sais, ça fonctionne beaucoup par périodes. Tu as beaucoup de dates, tu enchaînes les concerts, mais il y a quand même des passages un peu plus creux, et c'est là qu'on en profite pour travailler.

Je veux dire est ce que vous vous fixez des périodes où justement vous ne faites pas de concerts pour bosser ?
En fait oui et non. Tu es quand même obligé d'avoir une certaine rigueur, sinon des fois tu n'es pas motivé pour faire des trucs, t'as envie de te reposer. Donc on s'oblige à travailler. Bon après quand l'inspiration n'est pas là, tu fais autres choses, mais il faut avoir cette rigueur pour pouvoir avancer. Et puis d'autres fois, le fait de sortir du boulot et de partir sur les routes, ça te permet de faire le vide de penser à autre chose, et là quand tu reviens, l'inspiration elle aussi est là.

Qu'est ce qu'on peut te souhaiter ?
Que ça continue encore, de s'exporter un peu partout et que le prochain album cartonne autant si ce n'est plus que celui là. Et surtout qu'on continue à s'amuser et à vivre pleinement ces moments là.

La dernière question qui n'a rien à voir avec les autres, c'est quoi le dernier album que tu as écouté ?
Difficile cette question. Ah oui, La B.O de Django, le dernier film de Tarantino. J'adore cette BO. Il y a un titre de John Legend, pas mal de choses vraiment bien, des remix, de la soul. Voilà, j'écoute ça en ce moment.

Merci Nina
Merci à toi Yann 

Propos recueillis par Yann Charles – juillet 2013