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KLOGR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 15 juillet 2013
 

Till you decay
(Valery Records – 2012) 
Durée 46’23 – 11 Titres

http://www.klogr.net

Venu d’Emilie Romagne, ce combo transalpin au nom en apparence imprononçable a choisi d’évoluer entre deux styles principaux, le rock et le metal, ponctuant le tout d’une grosse pincée d’alternatif et s’en allant la fleur au fusil conquérir non seulement les scènes mais aussi les bacs avec ce premier album pas piqué des vers qui laisse entrevoir une véritable énergie et une dimension technique non négligeable. Pour Gabriele Rustichelli au chant et aux guitares, Nicola Briganti aux guitares, Todd Allen à la basse et Filippo De Petri à la batterie, l’idée était avant toute autre chose de partager une musique innovante et communicative avec un public ouvert et c’est sans trop de mal que le quartet y est parvenu, commençant à se faire un nom rapidement dans son Italie originelle avant de s’embarquer en direction de l’étranger en démarrant par une tournée aux USA en 2012 pour mieux continuer à travers l’Europe et même la France où Klogr a su fédérer tout ce que l’hexagone ou presque compte de métalleux. A l’heure où le combo accouche que quelques maxis pour encore un peu mieux enfoncer le clou de son premier effort, on se retourne un moment sur « Till You Decay », une première rondelle copieusement garnie qui a fait bien plus qu’être une carte de visite pour un band qui a su y mettre le meilleur de lui-même mais aussi de sa musique. En trois quarts d’heure, Klogr y place pas moins de onze pièces qui détaillent plus ou moins largement toutes les capacités des quatre musiciens mais aussi de leur manière de composer, un art à la fois complexe et séduisant qui sait autant jouer sur les harmonies que sur les dissonances et qui en appelle plus souvent qu’à son tour à des breaks toujours pensés avec beaucoup d’intelligence. De « Live Dying » à « Bleeding » et de « Self Loathing » à « Young Graves », c’est toute la palette des couleurs du metal que Klogr utilise pour en arriver à un premier album aussi sombre dans son packaging que lumineux dans son contenu. On aime !