mardi, 09 juillet 2013
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(Autoproduction – 2009)
Durée 46’26 – 12 Titres Georgia Skyline
(Autoproduction – 2009)
Durée 45’11 – 13 Titres Cruising on the border
(Autoproduction – 2007)
Durée 54’47 – 10 Titres http://www.drpickup.com  Endurci au rythme de cent à cent cinquante concerts par ans depuis 1992, le caractère blues de Bruce Stringkiller, créateur, chanteur et guitariste de Dr Pickup, n’a plus grand chose à prouver et après avoir copieusement écumé le Nord de l’hexagone où il résidait jusqu’alors, le frontman a souhaité voir le soleil et s’est exilé vers le Sud, à Toulouse, où, en compagnie d’une nouvelle équipe où l’on remarque Pascal Curto aux claviers et Jeango Alfred à la batterie, il continue à distiller plus que de raison les compositions de ses six albums, trois restant encore disponibles à ce jour à la fin des concerts dont deux en trio et un en duo acoustique. Aussi à son aise à la scène dans les relectures de classiques du blues que dans ses propres créations, Dr Pickup s’attache essentiellement à mettre ces dernières sur ses ouvrage, à quelques rares exceptions près, et ne se fait pas prier pour nous envoyer ses œuvres disponibles histoire de mieux nous réjouir dans la platine, les trois rondelles agrémentées de bonus pas piqués des vers n’en finissant plus de faire grimper les douze mesures vers des sphères où le feeling et le fun sont plus importants que toute recherche d’une hypothétique perfection. Un peu à la manière des hobos errant de juke joint en juke joint, Bruce et ses complices de l’époque, Mighty Michael à la basse et aux claviers et Dynamite Danny à la batterie, laissent le bon temps rouler, que ce soit en studio mais aussi en live puisque « Cruising On The Border » contient quelques pièces immortalisées au Soubock fin juillet 2007, à l’époque où l’on y jouait encore du blues. On se laisse rapidement séduire voire carrément convaincre par des pièces bien senties comme « The Wall Street Blues », « Western Union Credit Blues », « Cash Express Blues » ou « Rueil Riverside Blues » mais aussi par des surprises acoustiques qui sortent du cadre stricto sensu du blues mais qui ne manquent jamais d’intérêt avec des titres comme « Boulevard Paixhans », « Wabash Blues » ou encore « Ce jour sera mon dernier ». Bourré de qualités musicales mais aussi humaines, Dr Pickup n’est pas de ces artistes qui hésitent très longtemps avant de plonger la tête la première dans le grand bain, un exercice qui peut se montrer parfois un peu périlleux mais que Bruce maîtrise avec tellement de savoir faire et de talent qu’il en ressort à chaque fois indemne mais aussi souvent un peu plus fort. Une guitare qui pétille avec beaucoup d’intelligence et qui lâche des gerbes d’étincelles dans la platine, une voix qui connaît ses points forts et ses limites et qui s’en contente, Dr Pickup est incontestablement la bonne alternative pour passer une soirée blues pleine de chaleur et de convivialité. A bon entendeur ! |
