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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 07 juillet 2013
Blind consequence
(Brennus Music – 2013)
Durée 44’45 – 8 Titres https://www.facebook.com/stolenmemoriesprog
http://www.reverbnation.com/stolenprog  Créé en 2007 par les frères Baptiste et Antoine Brun, Stolen Memories donne très naturellement dans le metal progressif et le fait avec un habile mélange de technique, de feeling et d’humilité, la musique du quintet se révélant du même coup accessible à tous et pas seulement, comme c’est parfois le cas dans le genre, à une pseudo-élite qui se prend souvent un peu trop au sérieux … Un premier album sorti en 2010 confirmera tout le bien que le groupe avait fait dire de lui à la scène et après quelques changements de line up et une compression d’effectif qui fera du combo lyonnais un quartet, revoilà Stolen Memories avec un deuxième album enregistré au Warm Audio par Alex Borel et Chris Arnaud mais aussi avec un nouveau bassiste puisque le groupe en a changé après l’enregistrement de « Blind Consequence ». Bien décidés à nous en donner pour notre argent sans pour autant en faire des tonnes et surtout sans sombrer dans la démonstration gratuite, les Gones ont gravé dans le marbre une volée de huit titres faite sur mesure pour n’être ni trop brève, ni top longue, trouvant pour chaque titre le très juste équilibre et le temps idéal pour pouvoir placer une rythmique de plomb, un break inspiré, un refrain fédérateur, des riffs tendus à bloc et enfin un ou des soli tirés à quatre épingles. A ce jeu pas totalement innocent, on appréciera des pièces pleines de lucidité qui affichent de temps à autres des relents de groupes comme Dream Theater ou encore Symphony X et on saluera la clairvoyance qui a poussé Stolen Memories à ne jamais se perdre dans les méandres du prog pour mieux s’installer durablement sur les rives du metal avec des pépites comme « Tormented », « Ironic Distress » ou encore « Bird Of Doom ». Du gros son, de la mélodie chiadée et plein de belles nuances pour accompagner le tout, voilà un ouvrage qui devrait rapidement ramener dans le giron du prog tous ceux qui finissaient par y perdre leur latin tant certains groupes ont eu tendance à confondre technique et plaisirs solitaires … Bien joué ! |
