Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

GAS BLUES BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 01 juillet 2013
 

Troubled Waters
(Autoproduction – 2013) 
Durée 41’43 – 10 Titres

https://www.facebook.com/gasbluesband 

Véritable institution dans le blues hexagonal, le Gas Blues Band est une formation héraultaise qui sait mieux que quiconque construire des ponts entre Pézenas, Erevan et Chicago, son leader, le guitariste et chanteur Gaspard Ossikian ayant un peu de son cœur dans tous ces lieux chargés d’histoire, qu’elle soit artistique, familiale ou tout simplement humaine. Sideman de luxe pour des pointures étasuniennes qu’il accompagne avec un réel talent, le frontman pilote également son groupe d’une main de maitre et s’attache à se produire avec lui de façon régulière mais aussi à enregistrer des album comme ce tout récent « Troubled Waters » où, en compagnie d’Olivier Mas aux guitares, Patrice Meyer à la basse et Yannick Urbani à la batterie, il se laisse aller à mélanger ses propres compositions à des covers de Muddy Waters mais aussi à une relecture du « Sadie » de Hound Dog Taylor. Toutes guitares devant, Gas et son Blues Band nous transportent sur les routes poussiéreuses mais aussi sur les eaux boueuses d’un blues qui sent bon la passion, le plaisir et le feeling et nous servent de manière totalement décomplexée des « Rollin’N’Tumblin », des « Catfish Blues » et des « Mannish Boy » en complément de pièces originales comme « Linked By Drink », « Paranoïa » ou « Love Slave » qui sonnent elles aussi la plupart du temps comme des standards. On appréciera la très grande solidité rythmique de l’édifice autant que les séries de douze mesures que Gas et consorts alignent de fort belle manière tout au long d’un album plein de richesse, la moindre d’entre elles n’étant surement pas la présence de Little Peter venu claquer un superbe chorus sur « Habanero Boogie », ni même celle d’un titre en Français, « Voyou », qui nous rappelle une fois encore que le blues peut sonner de fort belle manière quand on manie intelligemment la langue de Brassens. Vous y ajoutez un artwork bourré d’inspiration et voilà un de ces albums qui n’ont pas fini de rester sur le dessus de la pile, bien au chaud à côté de la platine !