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SADD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 24 juin 2013
 

Neofolktronica Destruction
(P.T.P. Records – 2013) 
Durée 63’57 – 13 Titres

http://www.ptp-records.com

En sortant pas moins de quatre albums depuis 2011, Sadd s’est naturellement inscrit parmi les artistes les plus prolixes de sa génération et s’il n’a pas encore atteint son premier quart de siècle, le jeune homme ne manque pour autant ni d’idées ni de talent ! Volontairement installé dans un registre qui papillonne entre dark folk et pop electro avec en prime des accents noise, pop et new wave, le troubadour y gagne forcément en originalité et pimente encore un peu plus les choses en interprétant ses propres textes en Français et en jouant quasiment tous les instruments présents sur ses albums, « Neofolktronica Destruction » comptant en tout et pour tout une seule invitée, Clara Girault au violon et aux chœurs. Entré directement dans l’ère du numérique, Sadd distribue comme il se doit cette nouvelle galette sur toutes les plateformes de téléchargement, son label se chargeant de la distribution des exemplaires physiques joliment ornementés d’un artwork signé par la Franco-Serbe Milena Nicic. Surprenante au premier abord, la rencontre inopinée avec les treize titres de l’album produit l’effet pour le moins inattendu de nous transporter quelque part entre Bashung et Thiéfaine avec un lot de belles chansons à la fois délicates, redondantes et subtiles, Sadd trouvant de temps à autre quelques arrangements plus audacieux pour redonner un peu de peps à un album qui, du même coup, n’est jamais ni linéaire, ni ennuyeux. De titres comme « Maria », « Johnny s’en va-t-en guerre » ou « Dans un rade incertain » que l’on retrouve sous forme de clips sur la toile en morceaux comme « Sur la route », « Perdu », « Une nuit de chagrin » ou « Deltaplane », « Neofolktronika Destruction » nous offre à chaque instant de nouvelles images, de nouvelles senteurs, de nouvelles sensations qui font qu’une fois que l’on arrive au terme de l’ouvrage, on a naturellement hâte d’y retourner au plus vite. C’est à ça que l’on reconnaît les grands albums m’a t’on dit un jour …