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LEON ROUSSEAU pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 18 juin 2013
 

Fat bastard
(Ruby Music – 2013) 
Durée 43’16 – 12 Titres

http://leonrousseau.com

Rescapé de la scène punk de la fin des années 90, Léon Rousseau a jadis fait ses preuves au sein des SpringBox avec qui, durant les dix ans pendant lesquels le groupe a existé, il aura même fait la première partie des Buzzcocks avant de voler de ses propres ailes et de sortir un premier effort solo en 2006 puis un deuxième deux ans plus tard. Pas vraiment rangé des amplis, qui s’en plaindra, le musicien, véritable autodidacte doublé d’un improbable auteur et compositeur, remportera bientôt des prix prestigieux pour ses Bandes Originales, le premier au Brésil en 2009, le second au Japon l’année suivante, devenant même Compositeur Lauréat Emergences 2012 avant de finalement reprendre des affaires plus classiques avec un troisième album, « Fat Bastard », dans lequel il laisse aller ses inspirations les plus diverses afin de nous présenter un véritable ouvrage de songwriter, une galette épatante installée entre rock et folk avec des accents qui rappellent autant Johnny Cash que les Stray Cats, Neil Young, les Pixies ou encore les Clash ! Hétéroclite au possible, du moins sur le papier, ce troisième opus du Parisien n’en trouve pas moins un fil conducteur solide et intéressant qui nous permet de glisser à la vitesse du son de « The Kid » à « Eugene », de « Sunday » à « This Bed » ou encore de « 2 Of You » à « George Clooney » en se régalant au passage d’un harmonica qui chuinte délicieusement, d’une basse qui ronronne, d’un clavier old school, d’un piano ou encore d’une guitare qui s’offre des sonorités vintage du plus bel effet. Signé aujourd’hui sur le label irlandais Ruby Music, Léon Rousseau dévoile pour l’été ce nouvel album et le décline non seulement en numérique mais aussi en vinyle avec, dans la galette, un accès à un téléchargement haute qualité ! Que peut-on décemment demander de plus ?