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KOBY ISRAELITE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 17 juin 2013
 

Blues from elsewhere
(L’Autre Distribution – 2013) 
Durée 56’34 – 16 Titres

http://www.kobyisraelite.com 

Londonien natif d’Israël, ce touche à tout de génie a sorti quatre efforts sur le label alternatif de John Zorn, Tadzik, et c’est en s’attachant à être aussi surprenant qu’inclassable que Koby Israelite débarque à chaque instant exactement là où on ne l’attend pas, passant du piano jazz à la batterie speed metal, flirtant aussi bien avec la musique classique qu’avec le folklore des Balkans et s’engageant aussi facilement dans la voie de morceaux festifs joués à l’accordéon que dans des tueries guitaristiques inspirées de l’écoute prolongée de modèles comme Jimi Hendrix … Mais il existe quand même une ligne directrice dans la musique de Koby Israelite, elle se résume au fait que quoi qu’il fasse, le musicien met toujours en avant le naturel, le feeling, la spontanéité, cherchant plus la note séduisante que la note parfaite pour un rendu global qui, du même coup, y gagne encore un peu plus en capital charme. Pour ce nouvel effort arrivé en France en mai, le multi-instrumentiste a tout naturellement ressorti toute la panoplie de ses saxophones, clarinettes, bouzoukis, flutes et guitares en tous genres et s’est même laissé rejoindre par quelques invités vocaux comme Annique, Mor Karbasi ou Bamba mais aussi instrumentaux comme Yaron Stavi aux basses, Tigran Aleksanyan au duduk et à la clarinette, Ofir Gal à la guitare et John Telfer au sax tenor, pour nous dévoiler un formidable melting pot musical dans lequel on se perd dès la première note, mais toujours avec une forme évidente de volupté et de délectation. En un peu moins d’une heure, « Blues From Elsewhere » s’efforce de panacher le blues au klezmer, au rai, à la country ou même au rock, et nous dévoile au passage quelques tranches de vie uniques en leur genre comme « Johnny Has No Cash No More », « Accordion Is The New Guitar », « Subterranean Homesick Blues » ou encore « Bulgarian Boogie », nous offrant même en fin d’opus pour la fine bouche une bonus track qui n’est autre qu’une version déjantée de « Kashmir » appelée à faire frissonner de bonheur les vieux fans du dirigeable ! Plus déjanté que Koby, tu meurs …