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P Y G pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 17 juin 2013
 

We live, we die.
(La Mouche Production – 2013) 
Durée 52’21 – 11 Titres

http://www.pyg-official.com 

Initié en 2010 par le guitariste Yvan Guillevic, P Y G  a très vite trouvé son public grâce à un premier effort des plus réussis, un « End Of The World » posé entre rock progressif et metal qui a donné aux critiques de tous poils de bonnes raisons de l’encenser dans leurs chronique, les relents venus du Floyd, de Maiden ou encore Led Zeppelin se montrant à la fois très présents et très maitrisés par un combo qui s’avérait capable de les mélanger à des touches personnelles particulièrement intéressantes. Plébiscité par la profession donc, mais aussi par le public, P Y G n’en a pas pour autant attrapé la grosse tête et a tranquillement suivi son bonhomme de chemin avec quelques concerts à la clef, le frontman s’attachant à ressortir son nouveau bébé en alternance avec les gigs des autres formations au sein desquelles ils évolue comme Empty Spaces, Brittany Blues Band ou bien entendu Y. Guillevic & Friends … Conscients qu’il fallait de façon urgente et indispensable donner une suite à la fin du monde dont ils nous avaient précédemment vantés les mérites, les Bretons ont finalement remis leur métier sur l’ouvrage et c’est un second opus encore plus rock et en même temps encore plus progressif que P Y G nous délivre cette année avec John Chaussepied qui apporte ses guitares en complément de celles du Maître de Cérémonie, Nelly Le Quilliec et Morgan Marlet qui unissent leurs voix et Jean-Noël Rozé qui reprend ses claviers tandis que côté rythmique, Bernard Clémence et Julien Oukidja assurent respectivement la basse et la batterie. Le metal empreint de la NWOBHM y fricote ouvertement avec les cachets de groupes comme King Crimson ou encore Dream Theater et c’est en nous plantant sur le corps quelques belles banderilles comme « We Live, We Die », « The Dog Who Wants To Play » et son superbe solo signé Pat O’May, « Tonight I’ll Kill A King », « Beyond The Last Gate » relevé par la harpe celtique de Clothilde Trouillaud ou encore « Hey Woman » que P Y G nous emmène vers « Song Of The Werewolf », une mise à mort accompagnée par un solo de claviers de Jorris Guilbaud mais aussi par les ultimes râles d’agonie d’Alain Boccou. Vous aimez les grosses guitares ? Le gros son rock qui déménage avec de belles tranches de mélodie dedans ? Pas une seconde à hésiter, cet album est pour vous !