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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 12 juin 2013
Les mélodies du temps
(Autoproduction – 2013)
Durée 56’58 + 47’26 – 14 + 12 Titres http://www.clouman.com  Faut il rappeler que Clouman, vétérinaire dans le civil, s’est engagé en politique en 2012 et créant l’Union des Couilles Molles et en invitant le public à voter virtuellement pour lui lors des diverses élections qui ont émaillé l’année ? Battu d’un poil dans le sprint final pour L’Elysée, le Rhodanien n’en a pas pour autant perdu confiance en lui et en ses congénères et c’est avec non pas un album mais bel et bien avec un double qu’il revient cette année, conscient que s’il veut remporter les municipales de 2014, il faut qu’il se lance dès aujourd’hui dans une primaire où son versant rock et pop rock d’une part et son versant pop de l’autre pourront se soumettre aux suffrages des électeurs qui choisiront en leur âme et conscience qui du Clouman à la fois engagé et décalé et du Clouman tendre et un brin nostalgique les représentera à l’Hôtel de Ville de Clouman City pour les six années suivantes … C’est donc accompagné de sa solide et fidèle équipe avec Christian Morfin aux guitares et au son, Richard Vecchi aux claviers, Yvon Cherry à la basse et Laurent Falso à la batterie mais aussi de quelques amis comme Nicolas Baronnier à la trompette et Olivier Gosselink à l’ocarina que Clouman nous sort le grand jeu avec « Les mélodies du temps », un ouvrage d’un total de vingt six pièces volontairement placé sous le signe de la baleine pour emprunter au mammifère son côté imposant et puissant mais jamais violent. Du premier volume porté fièrement par des titres comme « On aurait le temps », La complainte du c’est assez » ou « Notre part de rêve » au second plus acoustique et à ses « Plus le temps », « Régénération » et « Depuis si longtemps », on effleure du doigt les diverses facettes complémentaires d’un artiste au sens propre comme au sens figuré du terme, un troubadour qui sait aussi bien se montrer convaincant, drôle ou plein de second degré que délicat, charmeur et très intelligemment empreint de mélancolie ! Ceux qui avaient trop rapidement rangé Clouman dans la catégorie des pitres et autres amuseurs vont sans doute avoir une sacrée surprise en découvrant la suite de ses aventures … |
