lundi, 10 juin 2013
Mélodies en sous-sol
(Les Productions Du Sous-Sol – L’Autre Distribution – 2013)
Durée 52’59 – 12 Titres http://www.lesmalentendus.fr
http://www.myspace.com/lesmalentendus  Dix années passées sur la route à interpréter les trois albums enregistrés avec Le P’tit Son ou encore à reprendre Vian, Brassens et Gaisnsbours avec Le Swing à Mémé auront réussi à faire monter le compteur personnel de concerts de Manuel Mercier au delà des huit centaines d’unités en même temps qu’elles auront amené sa guitare et sa voix à une sorte de maturité et à un éraillement précis façonné jour après jour au détour des rues, des salles, des clubs et bien évidemment des comptoirs ! Et puis voilà qu’un beau jour le guitariste aura le déclic qui le poussera à voler de ses propres ailes avec un nouveau groupe, Les Malentendus, dans lequel viendront le rejoindre des amis comme Eric Leguichard et Erwan Thobie de Sergent Pépère aux cuivres, Jocelyn Lécuyer à la batterie et enfin Jean-Michel Manzano aux orgues et au piano ! Un an, douze titres, c’est ce qu’il faudra pour en arriver à un album pensé, écrit et interprété avec le plus grand soin, un ouvrage d’ores et déjà indispensable dans lequel Manuel a mis absolument tout ce qu’il avait en lui, ses passions, ses émois, ses états d’âme, son envie de donner des accents teintés de swing, de jump et de jazz à des chansons à la fois folles, séduisantes et réalistes dans lesquelles il est question des gens en général et des femmes en particulier mais aussi de leurs attitudes et plus largement de leurs habitudes, des titres comme « Bling bling », « Des bouts de rien », « La route est longue » ou « Paris 2012 » complétant de fort belle manière une galerie de portraits où l’on croise « Le fossoyeur » mais aussi et surtout « Mireille », « Charlotte s’endort », « Marjolaine est barjo » ou encore « Lily rock’n’roll », des titres où d’autres amis comme Gérôme du Pied de la Pompe, Fred de Karpatt, Pierrot Soleil, Max du P’tit Son ou encore Rodo de La Gâpette sont venus prêter main forte aux Malentendus et apporter leur pierre à un édifice qui n’en devient que plus solide. Faire plus authentique que ces « Mélodies en sous-sol », on aura le plus grand mal à y parvenir ! |
