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DAGOBA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 08 juin 2013
 

Post mortem nihil est
(Verycords – Warner – 2013) 
Durée 51’20 – 11 Titres

https://www.facebook.com/dagoba13
http://www.verycords.com

Le troisième millénaire n’était pas encore commencé que Dagoba, qui avait déjà assuré la première partie de Rammstein à Marseille, annonçait officiellement sa naissance sous l’impulsion de Shawter, le frontman officiant au chant et aux machines profitant de l’effet d’annonce pour offrir au groupe un line up digne de ce nom avec Izakar aux guitares, Werther à la basse et Franky à la batterie. Enfoncée un peu plus profondément dans la roche avec un EP sorti un an plus tard, l’histoire de Dagoba connaitra une suite sans la moindre anicroche, le band phocéen enchainant de manière on ne peut plus régulière pas moins de quatre albums entre 2003 et 2010 et confirmant à chaque fois en live tout le bien que la critique disait de lui pour son travail en studio. Une bonne grosse tournée européenne avec Sepultura et In Flames en 2006 finira de donner un véritable régime de croisière au quartet et d’ouvrir les charts nationaux à une formation au style pour le moins extrême, « Poseidon », le précédent opus des Marseillais, entrant directement en quarante et unième position lors de sa sortie. Usés par une douzaine d’années de route et de cohabitation, Izakar et le reste du groupe se séparaient à l’amiable l’été dernier et c’est rejoint par Z, transfuge des Where Eagles Dare, Caedes et autres Coyotes Dessert, que Dagoba terminait sa tournée avant de reprendre le chemin des studios pour une nouvelle rondelle, « Post Mortem Nihil Est », dans laquelle le combo se montre dans une forme olympique. Mélange de structures et de déstructures, réunion d’harmonies et de dissonances, panaché de voix ahurissantes de violence et de passages d’une incroyable clarté, les onze pièces de l’effort se promènent en toute légitimité entre post hardcore et metal extrême avec des relents trash accentués par une production assurée de main de maitre par Logan Mader, l’ex-Machine Head reconverti de fort belle manière dans un exercice de style pas vraiment évident. En moins d’une heure, Dagoba souffle ainsi le chaud et le froid sur un public qui ne sait plus où donner de la tête tant le choc avec des titres comme « The Realm Black », « Kiss Me, Kraken », « The Day After The Apocalypse » ou encore « Oblivion Is For The Living » est à la fois frontal et violent. Démarrée mi-mai avec un passage au Ablaze Metal à Bilbao, l’aventure scénique de ce nouvel opus promet d’être énorme puisque Dagoba est annoncé, entre autres, au Sonisphère, à Dour ou encore à l’Xtrem Fest d’Albi, et ce n’est là qu’un début. L’été sera indiscutablement chaud pour les fans de Dagoba !