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CHRISTOPHE MARQUILLY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 01 juin 2013
 

Absurde
(Autoproduction – 2013) 
Durée 49’42 – 12 Titres

http://www.marquilly.com

Dire que Christophe Marquilly est un des tous meilleurs guitaristes et compositeurs de rock en France n’est pas un vain mot et si l’artiste n’a jamais véritablement connu le succès qu’il méritait, que ce soit avec Stocks, le groupe qu’il avait formé dans les années 80 et emmené aux States pour deux tournées, ou encore en solo sous son propre nom, il n’en reste pas moins fidèle à ce qu’il fait de mieux, écrire et jouer des pépites de rock et de blues en Français ! Depuis son dernier album sorti en 2009, le Nordiste n’avait accouché que d’un Ep rassemblant deux hymnes, son adaptation dans la langue de Brassens du « Cocaïne » de J.J. Cale et son propre tube, « Suzy », qui fait les belles heures des nuits de la région Nord-Pas-de-Calais depuis des lustres, mais son absence, toujours trop longue pour ceux qui l’apprécient, est aujourd’hui comblée par un nouvel album, un vrai de vrai, un pur et dur avec pas moins de douze compos enregistrées avec une équipe rythmique de choc où l’on remarque Anthony La Rosa à la basse et Franck Marco aux drums ! Plus blues que jamais, Christophe Marquilly ressort son lot de guitares, dobros et autres harmonicas et s’en sert pour emballer comme il se doit une volée de bois vert dans laquelle on croise des blues bien blues, des rocks bien rock et même des ballades qui savent s’habiller d’une légère pointe de pop ou même de chanson française. La voix facilement identifiable, éraillée juste ce qu’il faut, les textes teintés tantôt d’engagement, tantôt de valeurs fortes et de sentiments qui ne le sont pas moins, rien ne manque à l’appel et surtout pas les guitares que l’artificier se charge de faire gémir, crier ou encore pleurer de la plus belle des manières, avec une petit côté Rory Gallagher et un autre Stevie Ray Vaughan, empilant avec une classe folle les parties rythmiques irréprochables et les soli du plus bel effet. Appelés à figurer en bonne place dans une discographie qui compte déjà quelques beaux fers de lance, les « Empire du Je », « Jeremiah », « Tu le sais », « Virtuel des écrans » et autres « Stetson blues » devraient facilement conquérir le cœur d’une nuée de fans qui peut désormais légitimement envisager, grâce à ce nouvel opus, de pouvoir retrouver le guitar hero sur les planches d’un deep south qui, pour Christophe, commence dès le périphérique parisien. Il serait quand même temps que le talent du guitariste puisse être reconnu et apprécié de tous à sa juste valeur …