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MR HARDEARLY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 24 mai 2013
 

White urban blues
(Quart de Lune – Socadisc – 2013) 
Durée 60’02 – 13 Titres

http://www.hardearly.com

C’est en réussissant à associer au plus juste ses passions pour le blues, pour le rock et pour les guitares que Mr Hardearly est parvenu à voler de ses propres ailes et à se faire un nom sur la scène nationale après y avoir joué les sidemen de luxe durant deux décennies toutes entières, lui le Parisien tombé amoureux des rues de Londres où il a si bien su se trouver un style et surtout un son. Guitariste virtuose et chanteur inspiré, ce disciple de Johnny Winter, de Stevie Ray Vaughan, de Jeff Beck, d’Eric Clapton et autres Jimi Hendrix sortait un premier album en 2009 et après l’avoir copieusement emmené sur les routes européennes du blues, c’est une nouvelle galette qu’il a décidé d’enregistrer à la maison, au El Groto Studio, en compagnie de Minh Pham aux claviers, Yves Moisy à la basse et Kevin Bedejus à la batterie. Au programme de cette heure de bonnes vibrations, douze compositions personnelle pleines de nuances et de subtilités et en prime une relecture intéressante du « You Don’t Love Me » de Joe Louis Walker, le tout sur fond de guitares qui chantent, qui pleurent ou qui hurlent, mais toujours avec le ton le plus juste et surtout avec une classe folle qui réjouit l’auditeur de bout en bout d’un « White Urban Blues » qui n’usurpe en rien son nom. S’il ne réinvente ni les codes du blues en général, ni ceux du british blues en particulier, Mr Hardearly ne se fait pas prier bien longtemps pour mettre très intelligemment ses accords dans les traces ceux de ses modèles et s’offre à la volée de grandes œillades pleines d’un mélange de respect et d’envie en direction des plus grands artificiers du genre, signant même pour la fine bouche un superbe « Gary’s Gone » qui pioche allègrement dans les plans les plus fameux du regretté guitariste irlandais. Portés par un son racé et plein de relief, des morceaux comme « You Got No Time », « Who’s Talking », « I’m Blind » ou « All The Thangs » n’ont pas grand mal à convertir même les plus difficiles à la cause d’un artiste qui a tout compris de l’art et de la manière de jouer un blues rock captivant. Vite, un live !