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LIGHTNIN’ GUY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 23 mai 2013
 

Inhale my world
(Parsifal Records – Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2013) 
Durée 49’28 – 12 Titres
 
http://www.lightninguy.com
http://www.bluesweb.com

Le fait d’être un des artistes les plus en vue de la scène blues et roots du Benelux n’empêche en rien Lightnin’ Guy d’avoir d’autres passions musicales comme l’americana et la country music, deux genres frères que le chanteur et slideur s’approprie aujourd’hui de manière un peu plus flagrante sur ce nouvel album, le deuxième à paraître sur le label français Dixiefrog. Touché par la musique dès son plus jeune âge, Lightnin’ Guy a toujours trouvé l’occasion de se faire remarquer, que ce soit en chantant à la chorale paroissiale ou en intégrant la fanfare locale mais aussi en fabriquant ses propres guitares et en montant sur scène avec ses propres groupes alors qu’il n’était qu’adolescent. Aussi énergique et volubile à la scène qu’il peut être délicat et discret à la ville et à fortiori en studio, Lightnin’ Guy n’est pas seulement un musicien parmi les plus inspirés puisqu’il fait preuve également d’incroyables talents de songwriter qu’il a acquis en partie en fréquentant assidûment son mentor, Marino Noppe, le guitariste du Maxwell Street Bluesband à qui il rend aujourd’hui un vibrant hommage sur le premier titre de « Inhale My World », « Mr. Maxwell Street ». Naturellement dédié à sa passion pour la guitare slide, ce nouvel album du représentant Belge au 2ème European Blues Challenge à Berlin en 2012 en appelle autant aux guitares électriques qu’aux résonateurs ou au Weissenborn et accompagne l’auditeur dans des sonorités qui ne sont pas sans rappeler Chris Whitley, John Butler, Ben Harper ou encore Daniel Lanois … Pour ce disciple de Hound Dog Taylor à qui il a dédié un album entier mais aussi de Bukka White, Elmore James ou Fred McDowell, enregistrer un opus où les effets de glissades au bottleneck ne serait pas omniprésents est naturellement impensable et c’est en se faisant un malin plaisir d’en inonder ses morceaux que Lightnin’ Guy nous délivre des « Start To Dance », des « Here I Am Baby », des « So Much Love Inside » ou des « St. Raphaël Blues » qui installent autour d’un même axe les diverses musiques américaines que l’artiste apprécie, que ce soit le blues des Noirs ou l’americana des Blancs. Voilà un album qui, en plus d’être agréable à l’oreille, s’enrichit du même coup d’une véritable dimension humaine. Bravo l’artiste !