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BILLY THE KILL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 20 mai 2013
 

An open book with spelling mistakes
(Kicking Records – 2013)
Durée 37’01 – 10 Titres

http://www.myspace.com/billythekill
http://www.kickingrecords.com

Adulé par les fans pour ses prestations au sein de divers groupes de punk rock ou de stoner rock, Billy The Kill n’en est pas moins un artiste capable de faire preuve de nuances et de finesse et il le prouve depuis 2006, l’année où il a sorti son premier album solo chez Nova Express … Dans un registre folk indie mais avec un grain toujours très personnel, le multi-instrumentiste y dévoilait une autre facette de sa personnalité, un état d’esprit qu’il confirmait trois ans plus tard avec « Joy Sex And War » paru chez Kicking Records. Un accueil unanime de la part de la profession permettra à l’artiste d’aller se produire à la scène à au moins deux centaines de reprises et c’est finalement un troisième opus que Billy The Kill nous dévoile en 2013, un ouvrage qui trace une ligne droite entre Jacksonville et Seattle et qui réunit sur cette route pour le moins inattendue les influences de Johnny Cash et des Posies, mais pas seulement puisque ce troubadour d’un nouveau genre s’essaie aussi à deux reprises, la première des Thugs avec « Les lendemains qui chantent » et la seconde de Ronnie James Dio avec un « Holy Diver » aussi séduisant que définitivement sorti de son cadre originel. Beaucoup de passion, au moins autant d’envie et même quelques guests de temps à autres puisque Billy The Kill a entrouvert épisodiquement ses bandes à des amis comme Seb Descamps (claviers), Livio Cardinal (lap steel), Augustin Pannard (guitare slide), « Illia Cobb (violoncelle) ou Elise Chatillon (alto), offrant du même coup une toute autre diversité à des titres comme « The Hardest Is A Better Way To Begin » ou « My Generation Blues ». Installé très intelligemment en équilibre entre l’acoustique et l’électrique mais aussi et surtout entre un folk qui se voudrait rock et une pop qui sent monter en elle des envies power, Billy The Kill laisse son inspiration l’emmener exactement là où elle en a envie et ne s’impose aucune limite trop stricte, aucune restriction quand il est question de livrer des « Everything In Past Is True », des « I Can Write Some Songs » ou des « Self-Destruction Ambition ». A l’arrivée, c’est non seulement l’auditeur mais aussi la musique en général qui sont les grands gagnants de l’histoire et ça force tout naturellement le respect !