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YVAN MARC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 14 mai 2013
 

La cerise
(Anticraft – Inouïe – 2013) 
Durée 36’56 – 11 Titres
 
http://www.myspace.com/yvanmarc
 
Ses copains d’adolescence s’appelaient Mickaël Furnon et Pascal Colomb et n’étaient pas encore leader de Mickey 3d ou bassiste de Vanessa Paradis et de Françoise Hardy à l’époque où, dans leur petit village de la Loire, ils écrivaient des chansons pendant que les autres roulaient des mécaniques devant les filles à la sortie du collège. Tout comme ses complices de l’époque, Yvan Marc connaîtra les feux des projecteurs et les sirènes des majors, mais il finira par en revenir, pas vraiment fait pour gérer une carrière et une image et plus proche de la musique que du marketing … C’est donc plus simplement que l’artiste continuera bientôt son aventure, avec deux albums de plus sur un label qui finira par faire faillite, tout comme son tourneur soit dit en passant. On serait rangé des amplis pour moins que ça, et pourtant Yvan Marc qui a tourné avec tout ce qui se fait de bien en France, de La Rue Kétanou à Blankass en passant par La Grande Sophie, ne peut se résoudre à se passer de la scène et trouvera la ressource nécessaire pour retourner en studio et enregistrer un nouvel album dans lequel il a mis onze nouvelles compositions, plus personnelles et plus intimes que jamais, s’offrant même pour l’occasion deux duos, le premier avec Lisa Portelli sur le single « J’oublie » et le second avec Mickaël Furnon qui commente en voix off les phrases de son vieux pote sur « Les filles ». Qu’il se fasse social avec « Les grilles fermées », humain avec « L’équilibre », tendre avec « La couleur du matin », résigné avec « La c(e)rise » ou presque malhonnête avec « Contrebandier », Yvan Marc s’efforce à chaque instant de sonner juste et de se livrer tel qu’il est, sans jamais trop en faire mais sans jamais non plus essayer de cacher ses faiblesses, ses côtés formidablement humains qu’il ne manquera pas de dévoiler un peu plus encore sur une tournée des salles à taille humaine … C’est peut être ça aussi « La cerise » qu’il a souhaité mettre sur le gâteau !