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DIRTY SOUND MAGNET pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 30 avril 2013
 

What lies behind
(Phénix Records – Disques Office – 2012) 
Durée 42’17 – 9 Titres

http://www.dirtysoundmagnet.ch

Ils sont Suisses, tous musiciens accomplis, et distillent un rock à l’ancienne de fort belle manière, une musique dont les racines puisent directement dans les seventies et qui en ressort forcément avec des cachets mélodiques, psychédéliques et craquants à souhait avec ce petit côté bluesy qui émerge de manière récurrente. Passionnés mais aussi talentueux, les Dirty Sound Magnet ont finalement décidé de s’offrir leur premier disque et ont mis tous leurs efforts dedans depuis 2011 pour tranquillement amener à maturité neuf de leurs compositions, des morceaux qu’ils ont mis en boite en collaboration avec Bertrand Siffert (Young Gods) pour trouver le son qui leur collait tr-s exactement aux amplis. D. Coenegracht au chant, Stavros Dzodzos aux guitare, Marco Mottolini à la basse et Maxime Cosandey à la batterie ont en fin de compte mis « What Lies Behind » dans les bacs à l’automne 2012 et ont commencé à le faire vivre en live avec une certaine réussite, la qualité et l’homogénéité de leurs compositions se prêtant particulièrement bien à un exercice dans lequel la part d’improvisation n’est jamais négligeable. Côté platine, le plaisir n’est pas en reste puisque le quartet fribourgeois nous raccompagne directement vers un art qui n’aurait pas fait tache à Woodstock avec ses côtés qui rappellent autant Jimi Hendrix que Ten Years After et des morceaux qui auraient sans doute bien sonné sous le poids de l’interprétation de Janis Joplin. Autant dire que Dirty Sound Magnet a du répondant quand on se met à disséquer sa première rondelle et que des titres comme « Blind Memory », « Mike’s Awakening », « Dead End Street » ou « Free Castle Town » rivalisent d’ingéniosité pour trouver à chaque fois la mélodie la plus juste, le riff qui fait mouche et plus largement le feeling qui va bien pour que l’ensemble tienne non seulement la route mais aussi pour qu’il puisse tenir légitimement le haut du pavé. Ca mérite vraiment que l’on s’y intéresse !