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CROWS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 28 avril 2013
 

2nd from the past
(Autoproduction – 2012) 
Durée 52’37 – 12 Titres

http://www.myspace.com/crowsonline

Au plus loin que l’on puisse rechercher dans les anales du rock, les premières traces de The Crows remontent à 1966, lorsque José Tibaldi au chant et Christian Schneiter aux guitares alors accompagnés d’Elian Ayache à la basse et Philippe Renault à la batterie écumaient les salles et les tremplins parisiens où leur répertoire de l’époque sous influence de Jimi Hendrix, Sam & Dave et autres Wilson Pickett faisait un tabac. Deux victoires aux Tremplins du Golf Drouot et quelques tournées triomphales ramèneront finalement tout le monde vers la réalité et fin 68, le service militaire marquera pour le quartet la fin d’une belle aventure … Quarante ans plus tard, c’est de cendres que l’on croyait définitivement éteintes que renaîtra le groupe, avec un nouveau line up autour de José et Christian mais avec toujours cette même envie de faire résonner le blues et le rock le plus largement possible. Devenu Crows, le combo s’attache rapidement à se façonner un line up solide et efficace et finit, après quelques changements de musiciens, par accueillir en son sein les guitares de Thierry Huylebroeck, les basses de Christian Mellies et les fûts d’Hervé Mathout, les cinq complices ressentant au bout de quelques temps le besoin de graver dans le marbre une nouvelle page de leur histoire avec « 2nd From The Past », un opus dédié à leurs premières amours avec dedans des hommages appuyés à Otis Redding, à Spencer Davis Group, à Calvin Russell, à JJ Cale ou encore à Ten Years After. Les blasés ne verront là qu’un album de reprises de plus dans l’océan des ouvrages du genre, les nostalgiques apprécieront pour leur part de trouver des « Gimme Some Lovin’ », des « (Sitting On) The Dock Of The Bay », des « After Midnight » ou des « Hard To Handle », mais plus que ces réactions diamétralement opposées, c’est le contenu même de l’album qu’il faut prendre pour ce qu’il est, c’est à dire une relecture plutôt inspirée de classiques à laquelle les Corbeaux apportent leur serre toute personnelle, leur envie et surtout leur besoin de jouer avec les tripes une musique qui les anime depuis tellement de temps que l’on peut bien leur passer tous leurs petits caprices. Une production des plus honorables et un packaging réussi pour accompagner le tout et voilà un fort bel objet à rapporter d’un concert de Crows par exemple !