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CHEPA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 27 avril 2013
 

Casse le masque
(Autoproduction – 2013) 
Durée 33’47 – 11 Titres

http://www.myspace.com/chepa95
https://www.facebook.com/chepa.quesako

C’est une passion commune pour le hardcore californien qui est à l’origine de sa création mais c’est dans la langue des Ludwig et autres Wampas que cette formation valdoisienne distille son punk rock depuis une grosse dizaine d’années, les choses ayant plutôt bien commencé pour elle puisque trois mois seulement après leur association de malfaiteurs, ces cinq musiciens certes déjà rodés par leurs expériences dans d’autres groupes, se voyaient déjà invités à ouvrir pour les fameux UK Subs. Un premier album publié « A l’arrache » dès la fin de l’année 2004 puis un second paru en 2007 chez les Skalopards, un soutien indéfectible du Combo 95 par le biais de son dispositif Starter et des concerts jusqu’à plus faim finiront de faire du quintet une des valeurs sûres de notre contingent national de punk-rockers et c’est finalement rejoint par Antek à la basse en 2009 que Frank au chant, Chris aux guitares et aux voix, Olivier aux guitares et Seb à la batterie ont perpétué l’histoire avec une distribution underground mais mondiale et avec cette année un troisième effort qui « Casse le masque ». Le verbe haut et clair et le riff assuré, les Franciliens ne se font pas prier pour balancer tout ce qu’ils ont sur le cœur mais aussi au bout des doigts et forcément, si le ton peut parfois déplaire à ceux qui se retrouvent mis en cause dans les titres du groupe, le public ne peut qu’apprécier la phénoménale énergie et la virulence de tous les instants dont Chépa fait preuve pour nous asséner des titres boulet de canon dans le genre de « La rue », « Associal », « Main basse » ou « Le sang des innocents ». Le son est crade, ramené sans aucun ménagement du fin fond des amplis et balancé à la va comme j’te pousse sur une rondelle tellement spontanée et nature que l’on ne peut que se plier à sa règle et apprécier le résultat. En onze titres, non seulement Chépa « Casse le masque » mais le band fait également un grand pas en avant sur une route qu’il se dessine sur mesure et qu’il suit sans dévier d’un pouce. La scène confirmera tout ça très vite, c’est certain !