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ALEXX & THE MOOONSHINERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 26 avril 2013
 

MoOonset / MoOonrise
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2013) 
Durée 43’39 + 42’03 – 10 + 10 Titres

http://www.mooonshiners.com

N’allez pas chercher à savoir si elle est plus Janis Joplin que Joan Jet, plus Memphis Minnie que Pat Benatar, en ce qui concerne Alexx, c’est un peu toutes ces grandes chanteuses à la fois mais bien d’autres encore qui animent non seulement son jeu mais aussi et surtout son existence. Puissante et sensible, la diva écossaise est à la tête de ses MoOonshiners depuis un bon moment et a gravi une à une avec eux les marches qui montent au palais, finissant par trouver sa place sur la scène rock où sa légitimité est indiscutable mais aussi sur une scène blues qui, après avoir quelque peu rechigné à l’accepter telle qu’elle est, a fini par être convaincue qu’Alexx & The MoOonshiners joue effectivement du blues ou plus exactement des blues que le groupe pimente à son envie d’une pointe de folk, de rock, de boogie ou de punk pour leur donner une saveur toute particulière. L’indispensable Lionel Riss aux guitares mais aussi Eric Litaudon aux basses, Pascal Raphard et Aurélie Simenel à la batterie et quelques invités avec claviers, violoncelles, violons, mandolines, harmonicas et chœurs complètent les MoOons dans leur cuvée 2013 et nous apportent comme sur un plateau non pas un seul mais bel et bien deux albums, le délicat « MoOonset » et le dévastateur « MoOonrise », chacun le sien en quelque sorte, sauf que les deux sont servis ensemble dans un de ces luxueux digipacks dont Dixiefrog a le secret. A l’intérieur, non pas du bonheur mais là aussi des bonheurs, celui du grain rugueux de la voix d’Alexx qui prend toute son ampleur sur les chansons les plus calmes, des titres comme « Not The Best », « I’m Going Fishing » et Come On », et enfin celui d’un chant puissant et déterminé qui vient littéralement faire exploser des « Witless », « Silver Unicorns » et autres Faithfull Dream ». Dix huit compos et bien évidemment deux reprises, et non des moindres puisque la guitare de Lionel se prend à aller rivaliser d’élégance avec celle de David Gilmour sur « Comfortably Numb » mais aussi de puissance avec celle de Joe Strummer sur une étourdissante et fraîche relecture de « Should I Stay Or Should I Go » qui devrait mettre tout le monde d’accord sur le fait que de Muddy Waters aux Clash, il n’y a qu’un pas que les MoOonshiners n’ont pas hésité à franchir. Voilà un nouvel album des plus aboutis pour le combo francilien, un de ceux qui sont capables de vous accompagner du lever du soleil jusqu’à la tombée de la nuit … Que le live soit avec eux !