mardi, 16 avril 2013
RAZORLIGHT – ROCK THE GIBUS
L’OLYMPIA – PARIS (75)
Le 3 avril 2013
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Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann
Remerciements : Gérald (Speakeasy), Mauro (merci pour les photos), Michel, William, Samuel, Marianne, L'Olympia.
Une belle soirée en perspective à L'Olympia à Paris avec la finale du concours Rock the Gibus, organisé par la célèbre salle parisienne, mais aussi pas mal de partenaires qui en ont fait désormais un évènement incontournable. D'ailleurs Arnaud Delbarre, le Directeur de l'Olympia, a d'ores et déjà annoncé qu'il y aurait vraisemblablement une autre édition l'an prochain.
Bref, quoi qu'il en soit, c'est la musique et le rock qu'est venu écouter le public avide de découvrir les deux finalistes de l'édition 2013, Deuce et Blow Up, mais aussi le groupe qui a gagné la finale des provinces, little d Big B. Et bien entendu, petit cadeau, et même gros cadeau, la soirée se terminera avec Vadel mais surtout Razorlight, pour un concert unique en France. Et pour ce faire, ils ont choisi la mythique salle de L'Olympia. Autant dire que les fans, mais pas qu’eux, étaient bien présents et surtout très impatients.
C'est little d Big B, un groupe venu de la région niçoise, qui était chargé de lancer la soirée, et ils y réussirent avec leur pop rock puissante, et après la première émotion passée de jouer dans un tel endroit, ils ont bien réveillé le public. Du bon son, un groupe homogène, jeune, qui sera sûrement très vite parmi les bons groupes de rock français.
Ce sont ensuite les deux groupes finalistes qui se sont "affrontés". Chacun venu avec ses supporters, c'est dans une chaude mais bonne ambiance qu'ils ont pu s'exprimer ou plutôt laisser s'exprimer leur musique. Plutôt rock style 70’s vintage pour Blow Up, et beaucoup plus brut et puissant pour Deuce.
Après les belles prestations des candidats et le temps de la délibération des jurés, parmi lesquels on pouvait reconnaitre Nono Krief, Nico de Mass Hysteria ou encore Céline Manesse, présentatrice d'une émission TV de Rock. Bref du beau monde.
Et en attendant qu'ils se décident pour l'un ou l'autre, deux autres groupes vont venir sur la scène. En premier The Distance et leur rock punk garage bien senti. Du très bon ! Et enfin Vadel. Lui aussi opère dans un registre rock, mais plus calme que ces prédécesseurs. De jolies mélodies parfois relevées d'une pointe de guitare pas désagréable. Une musique sympa donc, que les nombreux, mais surtout nombreuses fans du bonhomme et du groupe ont pu apprécier.
Après une cérémonie un peu longue, un peu décousue, bref très rock’n’roll, qui a couronné le groupe Blow Up, qui a gagné du matos Paul Beuscher, des enregistrements en studio, des dates bien sûr au Gibus, mais aussi sur les gros festivals, c'est au tour de Razorlight de venir retourner l'Olympia. Le quatuor anglo-suédois, avec à sa tête Johnny Borrell, n'était pas là pour faire dans la dentelle, et il a dès le début donné dans le rythme d'enfer.
Un bon gros son pop rock très british, des compositions qui vous donnent très vite envie de bouger et un jeu de scène fait pour enflammer les spectateurs, et les spectatrices, déjà bien échaudées par Vadel. Sans aller dans l'exceptionnel, on peut quand même dire que Razorlight a réussi son passage à Paris. Toujours aussi efficace, puissant, c'est vraiment un groupe fait pour la scène. Et comme cela se laissait entendre depuis quelques temps, ce sera sûrement le dernier concert du band sous cette forme, car après le rappel, c'est dans sa nouvelle formation, avec de nouveaux musiciens que Johnny Borrell et Freddie Stitz reviennent interpréter quelques titres de leur nouveau projet, plus orienté jazzy que rock. Une affaire à suivre, et quelques déceptions dans les yeux des fans du groupe. Mais au final, une bien belle soirée, de bons groupes, une bonne ambiance, les potes, quelques longueurs parfois, mais vivement la prochaine édition 2014.
Yann Charles – avril 2013
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