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LINO MUOIO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 24 avril 2013
 

Mandolin blues
(Cheyenne Records– 2012) 
Durée 50’05 – 14 Titres

http://www.linomuoio.it
http://www.starassoprod.com 

Ce n’est qu’à l’adolescence que Lino Muoio s’est essayé en autodidacte à la guitare, attiré dans sa démarche par des idoles comme Angus Young, Jeff Beck ou Jimmy Page dont il s’attachera à reprendre les plans l’un après l’autre, finissant par se forger son propre style en participant durant cinq années à un premier groupe professionnel. La rencontre avec The Blue Stuff, un des plus fameux groupes italiens de blues, sera bientôt déterminante et c’est en enregistrant quatre albums et en donnant un millier de concerts en sa compagnie que l’artiste finira d’asseoir sa réputation, sortant finalement un premier effort solo en 2009 dans lequel il mettra ses propres morceaux puis remettant finalement le métier sur l’ouvrage en 2011 avec cette fois un album dédié à la mandoline, un instrument que Lino Muoio utilise régulièrement, tout comme le banjo, le ukulélé ou la lap steel guitar … En véritable virtuose, ce ne sont pas moins de quatorze titres que le musicien nous présente, des morceaux qui sont plupart chantés par des invités comme Bob Ray Green, Mario Insenga, Lonnie Wilson, Guido Migliaro, Veronica Sbergia ou encore Michelle Chiuchiolo et dans lesquels il est question du quotidien de l’individu lambda, comme il est d’usage dans le blues depuis que le genre existe. Trait d’union entre Naples et les Etats Unis, « Mandolin Blues » nous transporte de manière assez impressionnante vers un blues aux couleurs rurales redondantes bien entendu, mais s’offre aussi des escapades vers des cachets plus urbains qui ne feraient absolument pas désordre sur un album de Chicago blues, de ragtime ou même de jazz. Quatre instrumentaux disséminés de part et d’autre pour mieux assurer la diversité de l’ouvrage et voilà l’amateur qui sait se montrer ouvert d’esprit qui passe d’une « Girl From Arkansas » à un « Memphis Blues », de « Swing Thing » à « That Old Time Blues » ou encore de « Louise » à une « Sweet Little Woman » dont on a forcément du mal à se détacher tant ses parfums sont enivrants. Reste à souhaiter que l’arrivée de Lino Muoio chez Starassoprod nous offre l’opportunité de le croiser au plus vite sur une scène où la passion risque de devenir encore plus forte !