mercredi, 24 avril 2013
13
(Suicidal Records – 2013)
Durée 59’06 – 13 Titres http://www.suicidaltendencies.com  Il ne faut vraiment pas être superstitieux pour sortir en 2013, soit treize ans après son dernier album studio, un album de treize titres qui, pour assumer son rôle de treizième opus du groupe, s’appelle tout simplement « 13 » … Mais ceux qui connaissent Suicidal Tendencies ne seront pas franchement surpris de la chose, le gang de Venice n’étant plus à une facétie près pour se faire remarquer avec son crossover trash punk, un style qu’il a inventé il y a déjà trente ans ! Dernier survivant de la mouture originelle, Mike Muir, ou Cyco Miko pour les fans, remet les pendules à l’heure et invite Dean Pleasants et Nico Santora aux guitares, Tim Williams à la basse et Eric Moore aux drums à reprendre le flambeau de tous ceux qui les ont précédés et à l’accompagner dans un nouveau délire qui respecte à la lettre les caractéristiques d’un combo parfois décrié, souvent critiqué mais jamais véritablement rangé des amplis. En une heure de pur « Cyco Style », le band dans sa version 2013 nous assène quelques grosses baffes dont il est difficile de se relever, un phénomène pas vraiment surprenant quand on connaît la carrure de celui qui les donne mais aussi la puissance de feu des deux artificiers et de la section rythmique qui l’entourent. Puissant, dynamique et même parfois carrément inspiré, Suicidal Tendencies nous promène dans l’univers un poil mégalo de son frontman et en profite pour nous dévoiler quelques brûlots de plus à mettre à l’actif du groupe, des titres comme « Shake It Out », « God Only Knows Who I Am », « Who’s Afraid ? », « Slam City » ou « Living The Fight » qui prouvent par l’exemple, et c’est une bonne surprise pour tout le monde, que les Californiens ne sont pas encore prêts à se laisser définitivement enterrer ! La seconde bonne nouvelle tient sans doute au fait que Tim Williams n’a pas trop de mal à faire oublier Robert Trujillo à la basse et, comme il en fallait bien une troisième, on notera pour finir que le son, signé Mike Muir et Paul Northfield, est une pure tuerie. Ressortez les bandanas et les maillots de basketteurs, Sui-Ci-Dal est de retour, et en plus le quintet a bouffé du lion ! |
