Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

YANN LEM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 21 avril 2013
 

Hommage
(Bluesiac – Socadisc – 2013) 
Durée 18’18 – 4 Titres

http://www.yannlem.book.fr

Son dernier album en date, « Entre Blues et granit », lui avait permis de recevoir les prix du meilleur artiste de blues francophone et du meilleur album de blues en Français de l’année 2010 mais aussi d’assurer des premières parties prestigieuses pour Jo Cocker, Paul Personne et Les Wampas, c’est en persistant et en signant dans la même direction que Yann Lem, le Barde Breton du Blues, revient cette année avec non pas un seul hommage mais bel et bien avec quatre hommages en quatre titres, qui dit mieux ? Reparti de plus belle sur les routes de l’hexagone où il s’est fait remarquer lors du showcase français de l’European Blues Challenge à Toulouse en mars dernier et où on le croisera bientôt en ouverture de Manu Dibango, Melissa Laveaux ou Candye Kane, Yann Lem a mis sa guitare dans celle de son complice Patrick Balbin, a embarqué Cyrille Catois à la basse, Marc Deotto à la batterie et Moc’h Gwez à la bombarde pour finalement mettre en boite un EP de quelques titres live en novembre 2012. De la Bretagne à Glenmor en passant par Bill Deraime et par tous les peuples, le troubadour à la voix délicatement éraillée rend hommage à tout va mais sans jamais bâcler la chose et nous promène du même coup « Entre Armor & Argoat » pour envoyer en tout bien tout honneur quelques œillades amicales et respectueuses avec « Merci M’sieur Bill », « Les Nations » et « Pas de peaux ». La bombarde qui n’est pas à proprement parler un instrument blues dans l’âme trouve pour l’occasion une place non seulement intéressante mais qui plus est parfois prédominante sur un breizhou-blues pas toujours forcément très conventionnel mais incontestablement plein de chaleur, de saveur et d’originalité. Ceux qui apprécient l’audace et les expérimentations ne devraient pas y résister bien longtemps, quant aux autres, ceux pour qui les douze mesures dans la langue de Brassens sont quoi qu’il en soit une hérésie, ils sont déjà passés à autre chose, c’est certain ! Tant pis pour eux …