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Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 16 avril 2013
 

El Pistolero
(Mascot Records– 2013) 
Durée 50’41 – 12 Titres

http://www.tracer-band.com 

Les Australiens de Tracer semblent avoir planqué quelques as dans leurs manches lors de la distribution des cartes et c’est de manière méthodique qu’ils les abattent l’un après l’autre avec pas moins de trois sorties d’albums qui à chaque fois marquent un nouveau cap dans la carrière du groupe … Désigné « Best New Band 2012 » lors des Awards du magazine britannique Classic Rock, le trio n’en a pas pour autant pris la grosse tête mais a quand même accouché dans la foulée de son troisième opus, « El Pistolero », une sorte de concrétisation ultime qui arrive deux ans à peine après la naissance de sa première galette, « Space In Between », et qui en prime se paie le luxe d’une production signée Kevin Shirley, celui là même qui a précédemment œuvré aux côtés de Led Zep, Iron Maiden ou encore Slayer … Une paille ! Autant dire que le stoner aux accents grunge des kangourous n’a pas suffi à déstabiliser une telle pointure et que c’est en mettant les petits plats dans les grands que le bonhomme a réussi à tirer le meilleur des frères Brown, Michael au chant et aux guitares et Leigh au chant et aux basses, mais aussi de leur complice batteur Andre Wise. Entre les pétarades d’une bonne vieille Harley et celles d’un colt à douze coups, Tracer n’a pas fait de choix trop définitif pour armer son « Pistolero » et lui a laissé l’horizon libre pour lâcher la mitraille à grand renfort de riffs tendus à bloc et de rythmiques grasses et collantes à souhait. Installé entre un Lynyrd Skynyrd et des Black Crowes avec en prime un je ne sais quoi des Queens Of The Stone Age et un autre des Guns N’Roses, Tracer met directement les potards dans le rouge et assume totalement son statut de groupe 100% alternatif avec en prime des titres de la trempe de « Lady Killer », « Dead Garden », « Wolf In Cheap Clothes » ou « Theres A Man » et même une « Suite Del Desperado » en quatre actes. Une rondelle comme celle là, ça vaut bien tous les coups de pied au cul du monde !