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KING KING pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 12 avril 2013
 

Standing in the shadows
(Manhaton Records – 2013) 
Durée 50’34 – 10 Titres

http://www.kingking.co.uk
http://www.reverbnation.com/kingkingblues

Plébiscité lors des British Blues Awards 2012 où il a reçu les titres de Meilleur Groupe mais aussi de Meilleur Album, King King fait figure depuis quelques années déjà de fer de lance de la scène du cru, s’appuyant non seulement sur des instrumentistes d’une rare qualité, la chanteur et guitariste Alan Nimmo en tête, mais aussi sur un répertoire original qui n’hésite jamais à laisser une pointe de soul et de funk rejoindre des racines blues et rock bien solides. Lindsay Coulson à la basse, Wayne Proctor à la batterie et Bennett Holland aux claviers complètent astucieusement le tir et c’est en toute connaissance de cause que King King s’est lancé dans l’enregistrement d’un album digne de la haute couture, un ouvrage tellement ambitieux qu’au moment de s’installer en studio, le risque de passer au travers était bien présent. Fort heureusement, le quartet a su se serrer les coudes et se fendre d’un nouvel opus qui évoque par moment le meilleur de Foreigner, non seulement par le son chaud et luxueux qu’il parvient à trouver mais aussi par un chant qui n’est pas par moment sans rappeler celui de Lou Gramm. Huit pièces composées pour la plupart par le tandem Nimmo / Coulson mais aussi deux covers, le « Jealousy » de Frankie Miller et le « Heavy Load » de Free, laissent libre cours aux envolées guitaristiques de l’homme au kilt et à la Les Paul et c’est en croisant les invités de The Butler Family venus poser faire les chœurs sur quelques titres que l’auditeur se retrouve définitivement conquis au bout d’une cinquantaine de minutes d’un british blues en tous points irrésistible avec en prime son petit côté pop qui va bien. Scotché à la platine dès les premiers accords de « More Than I Can Take », on ne décroche pas une seule seconde en suivant un cheminement optimal qui, à force de « What Am I Supposed To Do » et autres « Can’t Keep From Trying », nous emmène jusqu’à un « Let Love In » qui ne donne qu’une seule et même envie, y retourner au plus vite. Reste maintenant à espérer qu’à la copieuse tournée déjà annoncée viennent se greffer quelques dates dans l’hexagone, à moins bien entendu d’envisager très sérieusement de faire le voyage vers chez nos voisins frontaliers pour y découvrir « Standing In The Shadows » en live …