Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DIRTY SHIRT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 11 avril 2013
 

Freak Show
(Autoproduction – 2013) 
Durée 37’06 – 11 Titres

http://www.dirty-shirt.com

Entré dans la deuxième ère de son existence il y a à peine dix ans, Dirty Shirt est en passe aujourd’hui de marquer la scène underground de son sceau grâce à une évolution naturelle de son style qui ne devrait pas laisser le public indifférent. Rappelons quand même que le groupe a vu le jour en Roumanie en 1995 et qu’en cinq années d’existence, sa première mouture a remporté quelques tremplins majeurs et sorti un premier album dans lequel son style entre prog rock, metal et hardcore avait déjà fait quelques adeptes dans toute l’Europe et particulièrement en France. Victime du bug de l’an 2000, Dirty Shirt disparaîtra un peu plus de trois ans avant de revenir en force en 2004 mais surtout en 2010 avec un second opus salué de manière unanime par la presse et par le public, un album qui permettra au combo de se produire dans divers pays en accompagnant des pointures comme Tripod, Babylon Pression ou Superbutt et de s’essayer à divers festivals réputés aux côtés de UDO ou encore d’Overkill. Un DVD live plus tard, le sextet a retrouvé le chemin des studios et y a fignolé aux petits oignons un troisième album du tonnerre dans lequel les grosses guitares se mélangent aux synthés et aux programmations et où le rock pur et dur se laisse rattraper par du folk des Balkans, de l’electro, du funk, de reggae et nombre d’autres genres encore. Véritable bouillon de culture, « Freak Show » ne souffre d’aucun temps mort et ne laisse du même coup à l’auditeur aucun répit, l’entraînant dans une descente aux enfers des plus passionnante, une sorte de free ride tellement improbable que l’on est sous le charme du début à la fin. On passe sans le moindre ménagement des cachets purement ethniques aux versants résolument metal voire carrément extrêmes au travers de titres pleins d’ingéniosité comme « Bad Apples », « Trust Me », « Never Say Never » ou « Etreme Funky Disco » pour un résultat final particulièrement métissé mais en tout point réussi. Un album de cette trempe, ça force naturellement le respect et ça finira forcément par se savoir !