|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
|
mercredi, 10 avril 2013
Bright colors mean poison
(Volvox Music – 2013)
Durée 43’51 – 12 Titres http://www.deadrockmachine.com
http://www.facebook.com/deadrockmachinemusic  Installé le long de la Seine, entre Paris et Rouen, Dead Rock Machine est un duo qui s’est lancé corps et âme dans un registre electro-rock et qui s’en sort plutôt bien puisque l’on a pu le croiser sur les mêmes planches que les Naïve New Beaters, Ting Tings et autres Pony Pony Run Run. Grands amateurs de scènes, Thierry Minot et Romain Pascal ont outre la musique une attirance folle pour les hiboux, un animal dont ils usent du visuel un peu partout où ils le peuvent et qui se retrouve forcément mis à l’honneur sur la pochette d’un premier album au contenu capable de remettre en forme le plus émoussé des noctambules. Entre riffs qui percutent et beats qui invitent à rejoindre le dancefloor, Dead Rock Machine a intelligemment su trouver un très juste milieu et le présente de manière assez humble mais en même temps très déterminée à un public qui appréciera selon ses propres aspirations le côté le plus post rock voire parfois post punk du band ou au contraire sa véritable dimension electro pop. Que ce soit avec un premier single tiré à quatre épingles, « Far Away Now », ou au contraire avec des morceaux plus bruts de décoffrage comme « Fuck Your Band », Dead Rock Machine n’hésite pas à en faire des tonnes et à proposer une musique nourrie plus que de raison à l’énergie avec à la clef des titres vitaminés voire carrément épileptiques comme « LA Club », « London » ou « Ante » et d’autres plus simplement remuants comme « There-Alone » ou « Show Me The Way ». Parvenu à un très juste équilibre entre toutes ses influences, le duo s’offre avec « Bright Colors Mean Poison » une carte de visite des plus engageantes et risque fort de faire parler de lui en conséquence. On a sans doute là un des groupes à suivre de près cette année ! |
