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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 09 avril 2013
The shadows in me
(Requiem Productions – 2012)
Durée 21’51 – 3 Titres http://www.psychanoia.com  Une dizaine d’années après sa naissance entre Bourgogne, Franche-Comté et Rhône-Alpes, Psychanoïa a connu comme tout combo qui se respecte quelques changements dans son line up et même un break contraint et forcé, mais rien qui ne puisse effacer ni les souvenirs des bons moments passés sur scène, ni deux albums parus respectivement en 2004 et 2008, quand bien même le second n’aura pas vécu comme il se doit sur les planches en raison de la défection du chanteur qui l’avait enregistré juste avant le lancement de la tournée qui devait l’accompagner. Reformé le temps d’une soirée autour du claviériste et chanteur Ivan Jacquin, Psychanoïa retrouvera du même coup son quatrième élément et c’est en sa compagnie qu’Olivier Gaudet aux guitares, Jean-Philippe Ciman à la basse et Thierry Charlet à la batterie se remettront au travail, suivant cette fois la mouvance progressive d’aînés comme Pain Of Salvation, Opeth ou encore Porcupine Tree et avançant entre concerts et compositions vers un nouvel album précédé par cet EP qui témoigne de l’inspiration du combo. En trois titres, Pshychanoïa s’attache entre guitares puissantes et claviers aériens à nous démontrer que le groupe est capable de jouer sur la longueur avec des pièces épiques et structurées comme « Thin Roads To Nowhere » et « Letters » en multipliant les breaks et les effets de style, mais aussi de se fendre de morceaux plus rentre-dedans comme « The Shadows In Me » qui, avec son format plus conventionnel, ouvre d’autres horizons à un combo qui est en droit d’aspirer aujourd’hui à une véritable reconnaissance de la part du public. Festivals, concerts, radios, tout est bon pour se faire remarquer et Psychanoïa qui l’a bien compris s’efforce de se montrer le plus possible pour que sa musique vienne enrichir un paysage musical qui a besoin de ce genre de choses. Une écoute s’impose ! |
