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ALAIN CHICHE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 05 avril 2013
 

De bas en haut
(Autoproduction – 2012) 
Durée 52’51 – 12 Titres

http://www.noomiz.com/AlainChiche
http://www.facebook.com/AlainChicheMusique

Artiste à l’horizon très vaste, Alain Chiche, qui outre le fait d’être musicien est également écrivain et peintre, a toujours eu à cœur d’aller mettre ses notes exactement là où il en avait envie et du Chicago blues au british rock en passant par la chanson française, c’est divers registres qu’il a eu l’occasion de défricher pour le plus grand plaisir d’un public qui a été obligé de superposer différentes étiquettes sur ses créations. Alors forcément, à l’heure d’enregistrer un premier album, ce sont douze de ses titres qui ont été invités à se rejoindre sur une seule et même rondelle dans laquelle la joie de vivre se mélange à la mélancolie, dans laquelle les racines séculaires de l’Afrique se laissent rattraper par le swing de la lointaine Amérique et dans laquelle les titres nous transportent d’Ali Farka Touré jusqu’à Muddy Waters en passant par Nino Ferrer et Alain Bashung mais aussi par Robert Johnson et Skip James. Bluesman francophone, mais un peu folk dans l’esprit, c’est « De haut en bas » qu’Alain Chiche nous transporte dans des histoires où il est question d’amour et de trains mais aussi de « Mauvaises nouvelles » et de « Poil à gratter » et de nombre de choses tellement improbables qu’à l’arrivée, l’album y trouve une logique évidente et une homogénéité totale. Une grosse dose d’humour et un poil de résignation pour brouiller encore un peu les pistes, une guitare électrique qui se glisse dans les pas de celle de l’artiste, parfois en slide, un harmonica pour encore accentuer le versant le plus blues de l’histoire et c’est au détour d’un « Quai de gare », au volant d’un « Camion Vert », aux côtés de « L’homme de Neandertal » ou dans « La maison haute de Trouville » qu’Alain Chiche parvient à nous surprendre à chaque fois avec des chansons à la fois sincères et humaines. Troubadour blues à la française, le bonhomme ne se pose pas trop de question et s’efforce d’aller prêcher pour sa paroisse autant que faire se peut dans les salles où l’on veut bien de lui … L’important dans cette histoire de toute façon, c’est « Ce qui reste au bout », et dans ce cas précis, ça vaut se pesant de cacahuètes !