jeudi, 04 avril 2013
V8
(Autoproduction – 2013)
Durée 40’18 – 11 Titres http://www.vulcain-officiel.com  Une quinzaine d’année après un enterrement en grande pompe dont « Stoppe la machine » devait sceller la pierre tombale, Vulcain renaît finalement de ses cendres avec un nouvel album studio, le huitième, et réchauffe le cœur de ses fans, anciens et nouveaux, qui avaient déjà senti le vent venir avec la reformation du Hellfest en 2010, les concerts qui avaient suivi et le superbe live « En revenant … » tombé à point nommé pour entretenir la flamme et fissurer au passage quelques tympans. Printemps 2013, l’affaire est enfin dans le sac et les frangins Puzzio, Daniel à la guitare et au chant et Vincent à la basse, accompagnés de leur cogneur et réalisateur maison, Marc Varez, remettent une bonne grosse dose de nitroglycérine dans leur réservoir et nous font chauffer un « V8 » qui rappelle instantanément pourquoi le groupe a toujours été considéré, à juste titre d’ailleurs, comme le Motörhead français. Avec son style immédiatement reconnaissable, sa voix roulée dans les graviers, sa guitare qui défouraille et sa rythmique en béton armé, Vulcain n’a pas pris une ride et a finalement compris qu’il fallait le faire savoir au plus grand nombre, en profitant donc pour nous claquer sur le nez une correction de dix titres originaux avec en prime une reprise, et non des moindres puisque le trio nous sert à sa propre sauce « L’arrivée du Tour » de feu Bashung. Installé légitimement à la place du grand frère du hard rock hexagonal, Vulcain assume son statut de vétéran de la scène nationale et ne s’en laisse pas conter, préférant comme il se doit nous abreuver de compos francophones pleines d’engagement, de puissance et de cachets boogie-bluesy, des hymnes potentiels comme « Avec vous », « Call Of Duty », « Lâchez-nous », « Go Fast » ou « Sale temps pour les cons » qui nous en mettent plein les yeux et surtout plein les oreilles. Reste maintenant à croiser les doigts pour que le public fasse l’effort de montrer au power trio que la présence du « Fils de Lucifer » sur les planches est indispensable à la bonne marche du rock … Un seul mot d’ordre donc : bouge ton cul !
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