Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PRIX SPECIAL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 31 mars 2013
 

Au carrefour des héros
(Autoproduction – 2013)
Durée 38’53 – 10 Titres
 
http://www.prixspecial.fr

Passionnés de rock, les quatre Bisontins qui se sont lancés dans l’aventure Prix Spécial en 2009 cultivent depuis lors une certaine générosité au niveau de l’énergie qu’ils dégagent mais aussi au niveau d’un style pour lequel ils n’hésitent jamais à aller piocher dans le trip-hop, le prog, le metal ou la musique classique pour offrir à leurs compositions des couleurs qui se démarquent autant que faire se peut de tout ce que l’on avait pu entendre auparavant. Récompensés par Le Bastion dans le cadre du dispositif « Le Piston », Alexandre Jobard au chant et aux guitares, Yves Oytana aux guitares, Anthony Guenat à la basse et Etienne Racary aux drums s’offrent en 2013 leur premier album et ajoutent du même coup une ligne de plus à une discographie qui comptait déjà deux EP, reprenant pour l’occasion deux des trois pièces présentes sur la précédente rondelle et les complétant de pas moins de huit titres parmi lesquels les trois derniers forment une suite conceptuelle imaginée autour du nucléaire et baptisée « Nucléaire W-I-N 2193 ». Avec « Au carrefour des héros », Prix Spécial fait l’apologie du rock sous ses formes les plus variées mais aussi et surtout de la langue française et nous dévoile une œuvre qui se veut très large et très variée, un peu comme si elle avait été imaginée par un génie torturé dans lequel on trouverait une part de Noir Désir, une autre d’Ange, une troisième de Bashung et enfin une dernière de Satan Jokers. Peu commune donc, la musique du quartet nous invite à la découverte de titres comme « Zombie Braquemart », « Spartacus », « Tomber du Pont » ou encore « Johnny » et nous rassure à chaque instant sur le potentiel charme d’un rock qui, une fois encore, parvient à trouver une réelle envergure avec son écriture dans la langue de Gainsbourg. Chapeau bas !